ENDLESS WALTZ
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
-20%
Le deal à ne pas rater :
Ecran PC GIGABYTE 28″ LED M28U 4K ( IPS, 1 ms, 144 Hz, FreeSync ...
399 € 499 €
Voir le deal

Partagez | 
 

 people help the people

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Karen Mova

Karen Mova




people help the people Empty
MessageSujet: people help the people   people help the people EmptyMer 18 Jan - 22:23

people help the people Tumblr_lxelsq6Gkr1qdpwjlo1_500
Je marchais depuis déjà un petit temps dans cette forêt tropicale, je sentais l’humidité perler sur ma peau noire et avais du mal à discerner dans quel environnement je me trouvais exactement. Je poussai un léger soupire, j’étais seule, c’était déjà ça de pris : pas de Prince. Mes yeux s’habituaient doucement à l’obscurité et je pu alors observer mon environnement à loisir. Je ne savais pas vraiment pourquoi je rêvais de forêts, encore et toujours ces arbres, la nature, nature qui ne semblait pas particulièrement bienveillante ici avec ses arbres sombres et hauts. Je baissai les yeux à mes pieds et me rendis compte que des milliers de bestioles en tout genre y rampaient, une fine grimace se dessina alors sur mon visage, c’était absolument dégoutant mais ces petites bêtes ne semblait pas se préoccuper de moi pour le moment. Je continuai alors d’avancer dans la forêt, frôlant l’écorce de ses arbres de mes doigts longs et fins quand j’entendis un craquement au loin, devant moi. J’hésitai quelques secondes avant de continuer ma marche. Devais-je aller à la rencontre de ce son ? Et si c’était Prince qui me traquait dans cette forêt ? Et si ce n’était pas lui mais quelqu’un de bienveillant ? Rêve ou cauchemar à ce stade je ne savais pas encore exactement où je me trouvais et je n’avais qu’une seule manière de le savoir : avancer. Je fis alors quelques pas en direction du bruit, des bruits même puisque la personne semblait se déplacer également. Et puis je la vis, sa chevelure blonde. Mon cœur eut un raté et je souris. Rêve. Je m’avançai doucement et arrivée à la hauteur de la jeune femme je glissai mes doigts entre les siens alors qu’un éclat attira mon regard sur ma poitrine. Liberté. C’était la broche, j’aurais du le savoir dès le début que j’étais dans un rêve, à moins que la broche ne soit apparue en même temps que la jeune femme blonde ? « Comment tu t’appelles ? » demandais-je doucement, il fallait que je sache, ça faisait des mois que je rêvais d’elle et jamais je ne lui avais demandé son prénom.
Revenir en haut Aller en bas
Kaylee T. Everdeen

Kaylee T. Everdeen




people help the people Empty
MessageSujet: Re: people help the people   people help the people EmptySam 21 Jan - 13:52


« hello, i love you, won't you tell me your name. »

Je me trouve lovée dans le feuillage moelleux d'un arbre tropical.
Pourquoi ? Comment ? Il est de ces questions qui ne méritent pas d'être posées. Surtout en rêve.
Je me laisse alors descendre, glissant le long du tronc d'arbre lisse. Arrivée en bas, mes yeux s'étonnent. Cette végétation verdoyante. Ces fleurs trop colorées. Cet air trop chaud, trop humide, trop étouffant. Mes poumons ont du mal à le supporter. J'ai peur. J'ai peur parce que, dans mes rêves, je peux respirer librement. Alors j'avance sous le couvert des feuilles, j'avance en ayant peur de ce qui m'attend au prochain tournant. J'ai l'habitude, à force. J'ai l'impression d'avoir toujours vécu effrayée. Que j'étais née la peur au ventre. Et la mort dans mon âme. Dix ans, peut-être quinze. C'est le temps qui me reste à vivre.
Un souffle de vent chaud balaye mes idées noires. Leurs tentacules s'effilochent ; ne reste qu'une certitude : avancer. C'est ce que j'ai toujours fait, dans ma vie. Braver le monde, et avancer. Quoiqu'il m'en coûte.
Je promène un regard languissant alentour. Je connais cette forêt. Ou plutôt non. Mais elle me semble familière. Comme un souvenir oublié.
Je pose un pied nu sur la mousse pelotonnée qui tapisse le sol de la forêt. L'humidité en suinte, s'infiltre par mes pores. Je respire par ma gorge serrée. Je cueille et gobe quelques baies sucrées sur un buisson épineux. Quand je reprends mon chemin, mes doigts sont tout rouges. Rouges du jus des baies ou rouges du sang de mes mains écorchées ? Je ne peux le dire. Alors j'avance, parce que c'est ce que j'ai toujours fait de mieux.
Et puis un bruit. Un bruissement. Un frôlement.
Je ne devrais pas vivre dans la peur. Mais à croire que c'est elle qui vit en moi. Qu'elle s'est lovée au plus profond de mes os. Indélogeable.
Puis je l'aperçois. Elle.
Et d'un coup, je n'ai plus peur. Elle a été remplacée par un espoir. L'espoir ancré que tout ira mieux. Que tout va déjà mieux. J'inspire l'air et je me surprends à le trouver doux. Tout va déjà mieux.
Tout est calme, silencieux. C'est comme si la forêt s'était immobilisée pour nous observer. Nous qui nous connaissons tant et si peu à la fois. Je la regarde, elle dont sa peau d'ébène miroite au soleil. Mes doigts serrés autour des siens, je tiens la promesse de jours meilleurs.
« Comment tu t’appelles ? »
Le silence de la forêt reprend en écho ces paroles ; mes oreilles bourdonnent. Je mets une petite minute à comprendre que c'est sa voix, que je viens d'entendre. Et je souris. Pourquoi ? Il est de ces questions qui ne méritent pas d'être posées. Toutes nos entrevues avaient été silencieuses du silence intime qui lie deux âmes. Peut-être qu'aujourd'hui est venu le temps où comprendre devient plus primordial que le bien-être. Comprendre. Pourquoi elle ? Il y a peut-être des questions qui ne méritent pas d'être posées. Mais il y a sûrement des réponses qui méritent d'être trouvées ...
Comment je m'appelle ? Plus j'essaye de mettre la main sur mon nom, plus il me file entre les doigts, hors d'atteinte. Jusqu'à ce que je vois l'évidence. Vagabonde. Je m'appelle Vagabonde.
« C'est un rêve, n'est-ce pas ? Tout est possible ... » Mon pouce caresse le dos de sa main. Plus rien ne m'étonne ; j'ai trouvé la porte du paradis. « Alors trouve mon nom en toi ... » je murmure comme pour ne pas effrayer la forêt qui nous regarde. De toute façon, mon nom sera celui qu'elle me donnera.
Revenir en haut Aller en bas
Karen Mova

Karen Mova




people help the people Empty
MessageSujet: Re: people help the people   people help the people EmptyVen 27 Jan - 11:29

J’avais été posé cette question à cette jeune femme mystérieuse parce que j’avais envie que tout ceci avance, la connaître plus encore à travers mes rêves pour que peut être elle se souvienne de moi une fois dans la réalité. « C'est un rêve, n'est-ce pas ? Tout est possible ... » me répondit-elle en caressant le dos de ma main de son pouce, je ferme les yeux un instant et hoche la tête, doucement, sans rien dire. J’attends une réponse mais je sens qu’elle ne me la donnera pas, Nous ne nous sommes jamais parlé dans les rêves alors pourquoi diable cela devrait-il changé ? Parce que j’en avais marre de n’avoir que les rêves pour la retrouver, je savais que je devais lui parler une fois dans le café où je travaillais et où elle venait prendre son café tous les matins mais je n’osais jamais faire ce premier pas de peur qu’elle ne sache pas que ses rêves étaient, en quelque sort, réels. « Alors trouve mon nom en toi ... » ajouta-elle. Je souris, jetai encore un œil à la broche et la retira d’une main habile, le mot Liberté y scintillait doucement, la lune dans ma main se trouvait également sous son oreille. C’était elle, c’était ce qu’elle représentait pour moi. « Liberté… » Dis-je doucement en levant mes yeux noirs vers elle. Pour moi ce serait son prénom, elle était tout ce qu’il me manquait dans ma vie réelle, Prince était mon geôlier et elle ma liberté. Je me demandais si je représentais quelque chose d’aussi fort pour elle ou s’il n’y avait que moi qui avais autant besoin de la voir. De l’avoir. Je reportai ensuite mon attention sur la nature autour de nous, j’avais la vague impression que par notre réunification elle se faisait plus clémente, pas moins sauvage non mais moins hostile, les oiseaux se mettaient à chanter et les insectes sur le sol ne grimpaient plus sur nos pieds, ils nous contournaient, laissant un large périmètre de liberté autour de nous.
Revenir en haut Aller en bas
Kaylee T. Everdeen

Kaylee T. Everdeen




people help the people Empty
MessageSujet: Re: people help the people   people help the people EmptySam 11 Fév - 14:53

Le temps suspend son vol.
Je sais qu'elle cherche, je la sens plus que je ne la vois. Elle cherche l'essence de mon prénom, la racine qui m'ancre dans la terre meuble. Et enfin son regard s'illumine, son sourire s'élargit. Je sais qu'elle a trouvé.
« Liberté … »
L'évidence m'en coupe le souffle. C'est ce que je représente, pour elle. La liberté. Alors que nous sommes prisonnières d'un rêve. Un foutu rêve. Comment en sortir ? Comment emmener avec nous un morceau de paradis ? Pourquoi l'imaginaire et le réel sont-ils si cloisonnés ? J'aimerais ... j'aimerais ... Je ne sais pas ce que j'aimerais, tout est si confus. La connaître plus intimement que quiconque, peut-être. Et aussi me connaître moi-même, comprendre les sentiments qui me lient à elle.
Je ne mérite sans doute pas ce nom, moi qui ai toujours été séquestrée par la maladie. Moi qui ai laissé mon frère mourir sans bouger d'un pouce.
Je sais qu'elle attend une réponse de ma part, mais rien ne me vient. Rien ne me vient car je ne puis penser à ce que je dois dire. Mais ce n'est pas à mon esprit, que je dois faire appel. C'est à mon cœur. La simple existence de l'Imaginaire présuppose mon abandon total à suivre mon cœur. Si je suis mon esprit, plus rien n'aura de sens. La folie m'emportera.
« Utopia. » je murmure. Mes lèvres ont formulé les pensées de mon cœur. Utopia. Pour moi elle est règle du cosmos, ordonne mon univers, lui donne un sens. Avec elle, tout est simple, tout va de soi. Avec elle, je suis heureuse.
Je tire doucement sur son poignet, l'entraînant à ma suite. Je ne sais pas où nous sommes, mais je sais que si j'espère assez fort, mes désirs seront comblés. Je n'ai pas besoin de marcher plus longtemps qu'une centaine de mètres pour retrouver la clairière dans laquelle Utopia et moi nous sommes rencontrées pour la première fois. Comme si elle était venue à moi. Je m'assied dans l'herbe et l'invite à faire de même. Le silence s'étire sans qu'il en devienne gênant. Je sais pourtant que le temps presse ; je pourrais me réveiller à tout moment. Et je compte bien profiter de chaque seconde avant que ça ne se fasse. « Si tu étais une odeur ... ? » Encore une fois, les mots sont sortis avant que je ne les pense. Et encore une fois, ils sont justes. Révélateurs. Utopia, laisse-moi te découvrir.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





people help the people Empty
MessageSujet: Re: people help the people   people help the people Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

people help the people

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» i'm tired of people lying, saying what they want about me.

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
ENDLESS WALTZ :: THE IMAGINARY BOX ― LE BAYOU :: FINAL DEL JUEGO. :: RUSTY ANGELS.-