ENDLESS WALTZ
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 jean sous acides, @tito.

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Reno Sterv

Reno Sterv




jean sous acides, @tito. Empty
MessageSujet: jean sous acides, @tito.   jean sous acides, @tito. EmptyMer 28 Déc - 1:55


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BUBBLEGUN
RENO&TITO
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J'rentre, j'commande, j'bois, j'recommande, j'rebois. Réflexe, automatisme. Grosse merde, en bref. J'sais même pas c'que j'avale, mais ça m'brûle la gorge, ça m'fou dans l'œsophage la sensation qu'y a une orgie d'saltimbanques en plein boulot. Et l'pire dans tous ça, c'est qu'dans un coin d'ma tête j'les vois danser. Danser et baiser. Et j'peux assurer qu'ils culbutent pas mal. J'passe une main sur mon front, tenant toujours l'verre vide dans la gauche. J'repose l'autre sur l'comptoir et j'la fixe. A peine deux s'condes avec mon r'gard dessus et j'vois déjà l'lière de mon tatouage qui s'enroule autour d'la clef, comme s'il cherchait à r'produire les mouvements d'un boa. J'comprends, d'un coup : j'délire. Et grave. Mais ça m'fait kiffer. J'prends mon pied, à ma façon. J'ferme les yeux. Explosion d'couleurs, des visages partout, des paires d'nibards qui vir'voltent. J'souris. C'pas bon ça, pas bon du tout. N'jamais m'mettre d'telles images en tête. J'sors mon paquet d'clopes, j'en fou une entre mes lèvres et j'l'allume, avec encore plus d'subtilité qu'une salope en mini-jupe allumerait l'premier passant qui est susceptible d'lui passer entre les jambes. Et j'inspire. Nouvelle commande, même boisson. Pas b'soin de préciser, c'comme si l'serveur savait direct c'que j'allais prendre. J'le fixe, sans raisons apparentes, juste comme ça. Pour le fun. 'L'a l'air inquiet, en tous cas. C'pas bon, pas bon du tout. J'détourne les yeux, et j'regarde la grognasse assise à côté d'moi. Elle a la même gueule qu'un paon. Littéralement. Sur un corps d'bonne femme, style playmate. Avec une putain d'paire d'airbags qui f'raient presque oublier l'bec qu'elle a au milieu d'la tronche. Elle s'lève, et m'en fou un dans la tronche, comme un appel au viol, tout aussi littéral. Elle m'regarde rapidement, et s'barre aux chiottes. D'mi-sourire. J'bois l'verre cul-sec, donnant d'la force à ces connards de p'tits bonhommes qui squattent ma tête, suçant chaque goutte d'alcool qui tombe dans mon gosier. J'bouge mon cul jusqu'à passer la porte par laquelle elle v'nait d'disparaître. Elle sursaute, s'retourne. J'dévoile mes dents, sourire carnassier et séducteur. Prédateur. J'm'avance, elle r'cule. Pauv'conne qui s'retrouve coincée entre un mur et moi. Aucunes chances d's'en sortir. Elle m'dit, frôlant l'hystérie, qu'elle n'est pas intéresser. Sauf que c'trop tard, j'ai d'jà ma main sous sa jupe. Elle m'menace d'hurler, j'la préviens : - T'as tout intérêt à t'la fermer. Mais j'la voit qui ouvre la bouche et avant qu'elle sorte un son, j'saisis ces p'tains plumes sur son crâne et j'lui explose le bec sur l'mur avant d'en faire mon affaire dans une frénésie d'couleurs vivent, d'explosion d'bulles, au milieu d'une odeur d'pisse et d'sperme.

J'ressors des chiottes, mine de rien, et j'la laisse croupir dans un mélange d'pisse et d'sang. Elle s'réveillera, mais pas tout d'suite. Fallait pas m'foutre ton pare-chocs sous l'nez, p'tite salope. J'retourne au comptoir, un verre m'attends. J'regarde rapidement l'barman, qui fait mine d'pas m'voir. C'mieux comme ça, ça oui. J'bois encore. L'mec à mes côtés, presqu'la cinquantaine -âge conclu après avoir vu s'mains-, m'regarde avec insistance, et j'lui balance à la tronche c'qui reste dans l'récipient. Pas d'humeur. Il ricane. Tu m'cherches, abruti ? Mais j'pas l'temps d'me lever et d'lui décoller un pain qu'il lève d'jà les mains dans ma direction, m'présentant ses paumes comme s'il voulait que j'l'épargne. J'fronce les sourcils, j'attends. - T'as d'jà du sang sur les mains, gamin. J'vais rétorquer quand j'vois qu'il à raison : à peine j'avais serrer les doigts pour former mon poing qu'j'ai sentit d'liquide dans ma paume. J'les ouvre, et j'vois du rouge d'partout. Et des mouches qui sortent d'ma main. J'regarde le type et fonce dans les chiottes pour mâles. J'commence à flipper, j'passe tout mon avant-bras sous l'eau, qui d'vient rouge, comme si on l'avait trop dilué d'vin. Les insectes ont disparus, comme l'sang dans l'siphon. J'soupire et m'regarde dans l'miroir. J'ai toujours la même gueule. J'm'approche d'l'urinoir et m'vide. Un type entre. Tito, vu la silhouette. Mais il a un tronche d'asticot. J'fronce un sourcil, et tout d'vient blanc. Il s'approche, pisse. Après un bref regard, j'finis par d'mander : - La gueule d'asticot, c't'en hommage à la taille d'ta queue ? Une bulle d'couleur explose dans l'coin d'la pièce, tapissant les murs d'une sorte d'peinture étrange.
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jean sous acides, @tito.

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