« The road I walk is paved in gold, to glorify my platinum soul »
TU VOLES (...). Mon reflet me fait bander. Mon âme plus que mon corps. Mon corps moins que mon futur. Aucun rêve ne vaut la sensation de satisfaction que cela procure. Je voulais le monde ou rien. J'ai eu le monde. Je ne veux plus rien. Je bande à ce que j'ai accompli, à ce que j'accomplierai. Je bande à mon âme dégeulasse, qui me fait rire et pleurer. Surtout rire, j'ai oublié comment pleurer. Mon âme et ses imperfections, superbes déchets pourissant mon corps de l'intérieur pour mieux le faire briller à l'extérieur. J'aime ces déchets autant que ce corps, qui me fait douloureusement bander. Ne vous méprenez pas, ces déchets sont authentiques, aucune drogue ne viendra jamais troubler ma charmante réalité. Mon passé se lit dans mes yeux, glorieux et pathétique à la fois, car il provoque le respect chez certains, la déception chez d'autres. Je suis connu pour organiser ces fêtes qui elles aussi, me font bander. Car à la fin de la journée, je ne fais que brûler le surplus de fric né d'amusement et de décadence des joyeux et grands enfants. On meurt tous à la fin, permettez-moi seulement de mourir mieux que les autres. Beaucoup mieux que les autres. Je suis nu face au miroir, parce que nu, je ne le suis jamais. Ma peau, c'est plein de couleurs monstrueuses qui l'ont défoncée, à un moment ou à un autre. C'est le vomi de mon âme qui s'est sentie inspirée, qui s'est cru capable de s'exprimer, et qui évidemment, s'est plantée. Reste qu'elle a encore le mérite de s'y être risquée. Mes yeux sont bleus, ils deviennent blanc. J'entre dans ce corps qui me fait bander à l'extérieur. C'est sale ici, c'est beau aussi. Pleins de sang, de larmes et de sperme qui ne demandent qu'à sortir. Parce qu'on se fout de ce qui existe à l'intérieur tant que ça ne se reflète pas à l'extérieur. Ne plus avoir d'intérieur, c'est peut-être ça qui me plait. Je bande à ce foutoir intérieur que j'ai exteriorisé. Ce serait plus facile d'être vide. Ce serait plus triste aussi. Je ne suis rien d'autre qu'un être humain qui tente d'exister aux yeux d'autres êtres humains. Fouettez mon corps pour me prouver que vous le voyez, je ne dirais rien si mon âme est touchée. Je bande au néant que j'étais, à l'échantillon que je suis, à l'authenticité que je serai. Je bande aux faiblesses qui me façonnent, j'avancerai toujours puisque mon cœur m'interdit de reculer. Je bande à celui ou celle qui ouvrira ma poitrine pour en extraire les choses que je ne sais pas exprimer. Je ne suis rien sans moi, je ne suis personne sans vous. Permettez-moi d'exister, plus fort, encore plus fort, et mieux que survivre, encore, je vivrais.
Dernière édition par Phoenix Wade le Mar 27 Déc - 1:43, édité 2 fois
Phoenix Wade
Sujet: Re: La décadence du Phoenix. Mar 27 Déc - 1:27
TU TE PLANTES (...) J'ai oublié comment pleurer, comment dormir, comment rêver. Je danse pour m'évader, je crée pour me faire jouir, je pense pour exister. La musique défonce mes oreilles, la magie, c'est qu'elle ne sort jamais. J'avale chaque chose que l'on est prêt à me donner. Tu ne peux pas me détruire, crois-moi, j'ai déjà essayé. Ma vie est un spectacle, puisque tout le monde se fout de savoir ce qui se cache derrière un rideau qui ne se lève jamais. Je suis dépendant à votre regard, que je déteste avec respect. Ma vie consiste à organiser ces soirées qui ne regroupent que des monstres incapables de s'adapter à la societé. Je les déteste car ils sont ce que j'étais, et que la plus pathétique erreur dans la vie est de se retourner. Je les adore car ils me regardent avec cette intensité, celle qui me fait avancer, ils sont les personnages secondaires du spectacle de ma vie. Ils braquent les projecteurs sur ma personne, sourient quand je respire. Braves petits monstres, mes mignons démons, je vous remercie. Vous me sauvez aujourd'hui aussi bien que demain, vous me tuerez. (…)
Et comme ils disent, la seule façon de surpasser ses ancêtres, c'est de se planter mieux qu'eux. Sale merde. (...)
Je me suis détruis cette nuit. Au milieu d'une soirée organisée, la dernière à New-York, avant mon départ en Nouvelle-Orléans. La poudre a explosé mes narines intactes. Je sais avec douleur qu'elles ne le seront plus. Croyez-le ou non, j'ai senti chaque particule de cette poudre vorace pourrir mon organisme avec envie, me dévorant subitement. J'avais si souvent repoussé ce paradis artificiel, préférant créer mon propre paradis dans ma propre réalité. Merde, je suis aussi faible qu'une pute extenué, le maquillage dégeulasse, après avoir trop bossé. Quand le présent n'est plus qu'un désert, où est le futur ? Cette perte de contrôle me terrifie, mais plus que tout, elle m'excite. C'était la première fois, je sais avec une douloureuse certitude que ce ne sera pas la dernière. Ma faiblesse frappe ma joue, et m'écrase la gueule à terre. Je ne suis rien face à l'immensité des plaisirs artificiels. J'ai ce profil type qui te fait pitié. Un joint à quinze ans, quinze seringues par terre à vingt ans. J'ai grillé toutes les étapes ce soir, je grillerai les prochaines. Je dégeulerai de dégoût pour ma personne à chaque points blanc se frottant sur mes incisives. Mes ailes me paraissent déjà bien lourdes. Je suis con, moi qui croyait pouvoir voler. Le jeu vient de commencer, il est déjà terminé.
Dernière édition par Phoenix Wade le Mar 27 Déc - 2:00, édité 3 fois
Phoenix Wade
Sujet: Re: La décadence du Phoenix. Mar 27 Déc - 1:35
(...)ET TU TOMBES. Touche mon corps, c'est le tien, touche le encore plus fort. Encore. Je ne sens que tes doigts qui frôlent ma peau, ma peau te dégoûte-elle ? Ne la frôle pas, ma peau, déchire-la. Les murs sont rouges, comme la morsure sur ton cou. Tu as aimé, n'est-ce pas ? Quand ma machoire a explosé cette veine si fine. Je le sais, ne mens pas. Car tu désires les exactes même chose que moi. Ne ferme pas les yeux, regarde-moi, comme je te regarde, moi. Tu es moi, ne l'oublies pas. Tu n'es rien d'autre que moi. Rien d'autre que moi. Tu suces mes lèvres, comme si tu voulais plus que tout en absorber le venin. Ta main parcoure ma nuque, descend jusqu'à mes hanches, dans une griffe d'une violence progressive. Ma bouche laisse échapper un soupir quand ta main se plaque contre mes lèvres. Ton parfum, le même que le mien, pénètre avec douceur mes narines. Tes tatouages se frottent au mien dans une explosion de couleurs, camouflant mes poils qui se hérissent. J'aimerais mourir tant je crains de ne pas en avoir assez. Le sentiment de gratitude s'attarde, cette attente me fait souffrir. Tu entends mes prières, et faît apparaître sur toi une large ligne de poudre blanche. La poussière s'envole dans mes narine. Un flash. Et rien.
J'ouvre les yeux avec l'envie de détruire ma vie, et surtout mes envies. Mon âme vicieuse mais incontestablement pure n'existe plus. Je ne l'ai même pas entendu pleurer quand je l'ai piétinée. Les murs blancs sont devenus rouges, mon fantasme de gloire n'est plus qu'un porno cheap blindée à la coke. C'est dégeulasse. Ce rêve est dégeulasse, comme la présence gênante d'un corps inconnu après une nuit dont on se souvient plus. Je me sens tomber, rattrape-moi. Toi. Ce toi n'existe pas, je crois. Comment laisser un toi exister, quelqu'un me sauver, quand la seule personne que je fantasme de baiser, c'est moi ? Je dégueule sur mon futur. Je ne peux rien faire d'autre que ça.
Dernière édition par Phoenix Wade le Mar 27 Déc - 1:57, édité 1 fois
Reno Sterv
Sujet: Re: La décadence du Phoenix. Mar 27 Déc - 1:37
le choix de malade que tu nous as fait là, franchement, je te félicites quoi, chapeau. bienvenue parmi nous. (:
Noa Wheelock
Sujet: Re: La décadence du Phoenix. Mar 27 Déc - 1:40
ALEX BORDEL ALEEEEX. On parlait de toi avec Justine il y a quelques jours justement, et je SAVAIS que tu finirais par pointer le bout de ton nez sur ce forum. Je lis ta fiche dès que j'ai terminé la mienne, parce-que je sais que je vais me régaler ! Si tu savais comme je suis heureuse de te recroiser là.
Invité
Invité
Sujet: Re: La décadence du Phoenix. Mar 27 Déc - 1:42
Citation :
Tellement parfait qu'il en devient dégeulasse.
ça s'applique aussi à ton avatar ça, tête de noeud.
Putain mais Alex quoi. (dragan de BC, etc.) en parlant du forum à Justine, j'espérais secrètement qu'on t'aurai parmi nous, et quelqu'un a entendu mes prières. J'ai dévoré tes trois parties une fois, mais je vais bien me les retaper deux-trois fois avant d'être pleinement rassasiée par ces merveilles. Le personnage est évidemment démentiel, mais à quoi ça sert que j'le dise, ça parle tout seul.
Après ce léchage intensif qui m'a échappé, bienvenue à la maison Alex, n'hésite pas à venir nous voir si tu as la moindre question, le moindre problème.
Niels Vaughn
Sujet: Re: La décadence du Phoenix. Mar 27 Déc - 1:51
oh alice, "what have you done ?" du rêve, du pain béni, ta fiche. ah, et bienvenue aussi
Phoenix Wade
Sujet: Re: La décadence du Phoenix. Mar 27 Déc - 2:10
Ouais, ben j'suis franchement pas étonné de tous vous retrouvez dans le coin, hein. J'veux dire, forum fait sur mesure pour faire bander nos petits esprits pervers. ll m'a pas fallu longtemps pour vouloir faire un p'tit come-back RPG.
Sur ce, j'veux lui faire vivre une longue et sanglante décadence, à ce Phoenix. Alors faites le vivre longtemps, ce bijou. Et putain, ça va me faire du bien de vous relire ! (:
Invité
Invité
Sujet: Re: La décadence du Phoenix. Mar 27 Déc - 2:24
"Endless mourra quand nous mourrons."
Tito Korhonen
Sujet: Re: La décadence du Phoenix. Mar 27 Déc - 3:05
Souleyman Slijper a écrit:
"Endless mourra quand nous mourrons."
Amen.
J'te souhaite la bienvenue, avant de te valider. Puis : Jonathan, excellent choix d'avatar.
Une putain de fiche. Du début à la fin, superbe, sincèrement. D'ailleurs, note personnelle : j'vais surement te contacter pour un lien, sous peu.
Invité
Invité
Sujet: Re: La décadence du Phoenix. Mar 27 Déc - 3:07
Citation :
Ce toi n'existe pas, je crois. Comment laisser un toi exister, quelqu'un me sauver, quand la seule personne que je fantasme de baiser, c'est moi ? Je dégueule sur mon futur. Je ne peux rien faire d'autre que ça.
ok. toi et moi on va aller explorer AT WORLD'S END, où c'est Soul qui représentera le double de Phoenix.
Phoenix Wade
Sujet: Re: La décadence du Phoenix. Mar 27 Déc - 3:58
Oh putain, ce lieu ! Magique quoi, du sur mesure. Bref, deal.
Et merci pour la validation. (;
Maganda Rivers
Sujet: Re: La décadence du Phoenix. Mar 27 Déc - 8:38
Tout simplement magique
Charlie Weiss
Sujet: Re: La décadence du Phoenix. Mar 27 Déc - 18:12
MON JOUET D'AMOUUUUUR AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH MONNNN ALEXOUILLEUH D'AMOUUUREUUUH JE JE... AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH *crise hystérique, tombe par terre raide* Tu sais que c'est à cause d'ophé *-* ma muse mmaaaa muuuuse m'a dit que t'étais desssuuuuuuuus *lui saute dessus et lui arrache tous ses vêtements* En PLUS T'AS PRIS KROOOOPPPCHOUUUUUUU !!! genre t'accumule les bons points mon chéri tu sais ! je t'attache à un radiateur et plus jamais tu pars èé. c'est compriiiiis ! plus jamais jamais jamais XD rah j'suis trop happy x_x. j'suis grave. surtout que y'a pas 5 minutes j'ai genre trop ragé. ophé étant la victime de mon rageage intensif. et BAM elle me sort ça, et crise d'hystérie sur msn XD putain tu pourrais ramener tes fesses plus souvent sur msn toi èé. sérieux mais rah ! raz le cul de te courir après èé.