ENDLESS WALTZ
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 – PANIC ! – CONTROL.

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AuteurMessage
Tito Korhonen

Tito Korhonen




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MessageSujet: – PANIC ! – CONTROL.   – PANIC ! – CONTROL. EmptyMer 14 Déc - 21:37

Korhonen, Tito

Né le
21/05/1988
(23 ans), à
Espoo
(Finlande) →
Américain →
Finlandais d'origine →
... →
Hétérosexuel →
Illustrateur satirique (presse) →
Blood of fallen angels.



ALBAN BLONDIAUX ©SOFT PARADE
Des armes, comme un sourire de l'autre côté de la tête.
Comme une façon de désarmer.
Comme un chien qui vous aime.
Des armes qui vous lèchent, qui vous sortent, qui vous bercent.
Des armes pour inquiéter l'inquiétude.
Et puis le Code de la peur à distribuer, à tous ceux qui habitent avec la peur ou que la peur habite :

Art. 1 – J'ai peur.
Art. 2 – J'ai peur.
Art. 3 – J'ai peur.
Art. 4 – Où sont les toilettes ?

Allô ?
Fils de pute, trou du cul, enfoiré de merde !
Ah, c’est toi.

Sciemment, l'immaculé flash opère ses flux et reflux, innocente cette âme damnée, là-bas. Poupée de chiffon, lâchée, abandonnée, quelque part, dans un coin de l'espace et du temps, égarée entre le vide cérébral d'un clébard efflanqué, l'odeur de sa pisse contre le bitume, et la lumière quasiment défunte d'un réverbère. Ô sainte rédemption des temps flingués. Putain. Le heures défilent, telles une projection cinématographique, les images passent, éphémères, éclairs instantanés, puis s'éteignent. Je ne le sens plus. Je ne l'entends plus. Suis-je ici depuis une heure, dix minutes, trois jours ? Quelle importance. Ce n'est qu'un mauvais film. Je ne suis qu'un mauvais acteur. Et cela jusqu'au moment où cette macabre image, noire, titrée d'un blanchâtre The End s'affichera. Certes. La fascination embaume les environs, elle me fascine. Cela justifie ma présence. Peut-être. Qu'importe. Elle est là. Je suis là. Une route, qu'un vulgaire morceau de bitume nous sépare, et pourtant, j'ai cette folle impression qu'elle me lacère les veines. Je ne sais pas pourquoi. Sans doute le fait qu'elle ne daigne m'accorder un tremblement des pupilles, qu'elle n'est même pas remarquée ma fichue présence. Son indifférence, son ignorance. Ectoplasme contre ectoplasme. La mâchoire grince, la cigarette fume, la nuque se courbe, les paupières se ferment, et la bête difforme crache son soupir. La bête jouit lentement, remet en place un bouton de sa veste, puis agonise en bonne et due forme, elle aime ça. La bête vous emmerde, puisqu'elle n'a que cela à foutre. La bête ne disparaitra pas. Comme Tito Korhonen n'apparaîtra pas. À quoi bon ? La bête plaît, à la fois méconnue et enviée, la bête est satisfaite. Tito, auteur de l’œuvre, ferme simplement le rideau, une fois le public disparu, une fois la scène, la journée terminée. Baisse les yeux et se demande si cela en valait réellement la peine, il admettra que oui. Il s'endormira. Il cauchemardera. Et la bête percera les rayons du soleil, et le théâtre recommencera. Toujours et jamais. Je repose les yeux sur la silhouette ébréchée. Je repose toute ma putain d'âme sur elle. Ne la connaître ni d'Ève ni d'Adam n'est pas un problème. La solitude, le trou béant est un vice qui ne peut être décelé que par des âmes que le néant habite. Je le décèle. Je suis assouvi, tant, que je pourrais bander, cela ne m'étonnerait pas. Sais-tu, ma petite fille, pour la vie il n'est pas d'antidote. Il faut simplement attendre qu'elle s'écoule. Chopper, çà et là, les quelques orgasmes qu'elle offre en guise de lot de consolation. Il faut simplement attendre qu'elle s'écoule. Et elle s'écoulera. Ma bête et moi, nous crèverons gaiement. Le Monde s'en fichera royalement, cette idée scotchera un sourire au coin de nos lèvres cadavériques. Nous serons ignorés pour ceux que nous avons été, et non pour ceux que nous avons fait paraître. Alors, dans une logique illogique, l'esprit d'un banal dépressif, j'ose conclure que la partie sera gagnée. Personne n'aura jamais su qui était Tito Korhonen. Personne n'aura jamais su qui était la bête. L'ignorance de ceux qui pensent ignorer – mes félicitations. J'encule métaphoriquement. La bête encule littéralement. Dans l'ombre, au bord de l'abime, je pense. Dans la lumière, aux yeux de tous, elle agit. Elle tangue tout en froideur, splendeur, arrogance, la bête crée l’apparence. La bête fabrique le désir, le propose, le désir est accepté. La bête est mon identité. Je suis mon identité. Rien de tout ceci n'est réel. Ce que je raconte n'est : soit pas compréhensible, soit contradictoire, soit absurde, soit mensonger. Tout n'est que poussière et désordre. La bête ne balayera pas ce bordel. Je ne le ferai pas non plus. Ce bordel est mon identité. Mon point en commun avec cette ingénue décomposée. Shit. J’commence sérieusement à suggérer à la bête d'appliquer l’Odyssée du bitume, le Code des instincts primitifs :
1. Prodiguer salutations distinguées.
2. Enclencher baise spontanée.
3. Filer à l'anglaise, tel bâtard homologué.
Cette pensée sonne le glas. Il faut dégager. Vite. Partir rejoindre ma piaule, où s'y entasse des œuvres indescriptibles et un vortex infernal. Abandonner la bête devant la porte de ma chambre, dénoué le masque. Retrouver mon fichu lit, ma place.


Soft Parade →
18 ans →
Jamais →
Boum


Dernière édition par Tito Korhonen le Ven 30 Déc - 18:55, édité 50 fois
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Tito Korhonen

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MessageSujet: Re: – PANIC ! – CONTROL.   – PANIC ! – CONTROL. EmptyMer 14 Déc - 23:12

LABYRINTH OF DREAMS.



©TUMBLR
– Vous saviez ce que Ted Bundy disait des femmes ?
– Bundy, le maitre d’hôtel du CanalBar ?
– Non, un serial killer des années 50.
– Qu’est-ce qu’il disait ?
– Il disait : « Quand je vois une belle fille dans la rue, je pense à deux choses. La première serait de sortir avec elle, d’être gentil avec elle, la traiter avec douceur... »
– Et l’autre part de lui pensait quoi ?
– ... Elle voudrait voir sa tête piquée au bout d’une lance. HAHA.



uc.



Dernière édition par Tito Korhonen le Mar 27 Déc - 18:28, édité 12 fois
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MessageSujet: Re: – PANIC ! – CONTROL.   – PANIC ! – CONTROL. EmptyMer 14 Déc - 23:13

THE BUG.



©TUMBLR
D’abord, ta tête va enfler comme une pastèque, tu vas grossir de 50 kilos environ en deux heures. Puis, il va te pousser des griffes, des pustules sanguinolentes. Et ensuite, tu vas remarquer que tu as six énormes seins poilus qui te poussent dans le dos. Tu vas perdre la vue, ton corps va se transformer en cire, il va falloir te mettre dans une brouette, et tu vas hurler à l’aide, ton cri sera celui d’un raton-laveur. Putain, je suis prêt à tout essayer dans la vie, mais jamais je toucherai à une épiphyse.


J’ai des boum et des bang, ils résonnent dans ma poitrine, je frôle enfin la vie. Le néant. Surplombé par la banale blancheur du papier et la noirceur du fusain. Je ne vois plus rien. Je n’entends plus rien. Ni les ombres qui dansent au gré de la pièce, ni les cris de la putain dans le salon, ni mes pleurs internes. Juste la créature et moi. Elle gît sous mes doigts. Un Frankenstein de l'art, je fabrique des monstres, je leur insuffle une âme. uc.

– Vous êtes chez moi, là… Qu’est-ce que vous foutez ici ?
– T’as un problème de conscience, mec ? Tu m’as suffisamment foutu à la rue, putain d’ignorant.
Mon dos épouse le matelas, clack, le Zippo enflamme une Gitane, et j’crache volute fumée, observe les courbes valser, s’évanouir dans l’air. Bouge légèrement la tête, de façon à observer l’infâme bête, debout, à abandonner ses doigts entre deux pages d’un bouquin sorti de nulle part. Livre jeté vers ma carcasse, tel un vulgaire morceau de tissu.
– Fait chier.
– Ton putain de langage. Ouvre ce fichu roman, ma patience est limitée, hélas.
J’attrape ce fichu roman, pourquoi ? Je ne sais pas, la curiosité, peut-être. Certes, la situation actuelle n’est pas des plus logiques. Mais, à quoi bon tourmenter mes cellules nerveuses, afin d’y scotcher une réponse plausible, scientifique ? La vie est dénuée de logique. Je tourne le livre dans tous les sens, sourcils froncés, perplexe, rien, aucune écriture à l’extérieur, il n’est même pas titré. Juste une couverture d’un cuir usé et sombre, une reliure d’acier, les outrages du temps crève ce bouquin.
– C’est quoi ?
– Comme si j’avais la réponse.
Il soupire, bruit matérialisé par un smog grisâtre, roule ses non-yeux. Des espèces de globes noirs, où l'absence de pupilles est cauchemardesque. L'aveugle qui voit. Rien de tout ceci n'est réel. Qu'une hallucination provoquée par l'esprit d'un défoncé de base. Autant jouer le jeu, dans ces conditions, je ne risque absolument rien. Aucune répercussion, conséquence, ou autres conneries capables de me flinguer. Y'a pourtant cette voix qui beugle, à s'en arracher les cordes vocales, cogne ses hurlements contre les rebords de mon crane. QU'ELLE SE TAISE. Mon regard glisse à nouveau vers la chose, sourire carnassier, visage difforme, corps efflanqué, vêtu d'un costume aussi sinistre que sa gueule. Je crois que j'ai peur. Peut-être. Le vent qui glace vos entrailles, lacère lentement vos tripes, noue votre gorge, le vent qui emmêle vos organes, s'emploie à désorganiser votre système, à créer un bordel qu'il nommera : l'angoisse. Ce serait donc cela la peur. Fascinant. Je lui souris. Geste avec son menton, il insiste. C'est bon, je vais l'ouvrir. La voix s’enclenche, à nouveau, elle aboie ses menaces, ô j'encule la damnation, Madame la Voix, votre chère rédemption m'indiffère. Je n'y crois simplement pas. Comme cette créature n'est pas croyable.
uc.


Dernière édition par Tito Korhonen le Mar 27 Déc - 3:54, édité 23 fois
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MessageSujet: Re: – PANIC ! – CONTROL.   – PANIC ! – CONTROL. EmptyMer 14 Déc - 23:30

DIRTY PLEASURE.



©SOFT PARADE
« Fantasies are more than substitutes for unpleasant reality ; they are also dress rehearsals, plans. All acts performed in the world begin in the imagination. »


Je crois qu’elle pleure. Ou peut-être qu’elle rit. Qui sait ? Je réinstalle la cigarette entre mes lèvres, les coudes contre les cuisses, à réfléchir sur ce foutu canapé. Le regard bas, le visage bas, l’âme basse. La fumée valse, brûle mes satanées pupilles, et qu’importe. Le temps défile, doucement, et elle vomit sa jouissance, crache ses entrailles derrière la porte, certainement allongée sur le lit, à mutiler les draps avec sa démence factice. Bisha vit dans la chambre. Tito crève dans le salon. Comme si un Démon s’était emparé d’elle, s’employant à bouffer convenablement sa lucidité, afin d’obtenir une annihilation parfaite et fatale – juste le temps d’une partie. Je balance un « ta gueule » dans les airs, quelle inutilité. Putain, laisse-moi sortir. Si seulement je pouvais. Ce n’est pas moi qui dicte les règles, hélas. Je ne suis qu’un putain de comédien. Qu’un second rôle dans cette pièce de théâtre qu’est son existence. Le rideau levé, le spectacle a débuté. Aussi funeste qu’un mort, aussi gênant qu’un silence. Les cris sont insoutenables, et je ferme les paupières, serre, serre, jusqu’à faire trembler ma mâchoire. Cris comparables aux balles d’un Beretta, tirées une par une dans ce que j’osais, jadis, nommer un cœur. Il n’est pas de cœur plus professionnel que le mien. Il pompe. Il bosse. Nullement un symbole de passion, sentiment. Inapte à se targuer d’un pareil exploit. Rien qu’un employé en chef dans cet organisme qui se meurt avec les années. Je relève la nuque, confronte gitane et cendrier, et le ridicule de la scène m’arrache un sourire. Difficilement, je soulève ma carcasse, tourne le verrou, et retourne m'assoir sur le canapé. La poignée bouge, l’ange quitte son nuage dégueulasse, juste le temps d’imposer son règne, achever l’enfoiré qui a osé interrompre son sinistre délire. Elle ne dira rien à ce propos, c’est prévisible. Formuler quelques phrases est un effort qu’elle snobe, souvent, trop souvent. Trop belle pour s’oser à parlementer avec moi, la créature indigne d’encombrer ses reins, et pourtant. Je dois être chanceux, complètement con, ou maudit. Quelle folie. Bisha à terre, devant ma carcasse, les mains sur mes genoux, je ne la regarde pas. Et bordel, je sens le poids de ses yeux, comme une plaie béante qui ne cesserait de s’agrandir. Elle doit être satisfaite, je suis flingué. Putain, mec, ressaisis-toi. Certes. J’adorerai, mais je n’ai plus le contrôle. Bisha a le contrôle. C’est arrivé vite, trop vite, une cadence assassine, et bang, au moment où je m’y attendais le moins, elle m’a baisé. Kidnappée une partie de mon âme, qu’elle conserve je ne sais où, manipule à sa guise. Je ne suis qu’un jouet, une poupée de chiffon. Surement pas une victime. Qu’un pantin, tout simplement. Je crois que cette situation me convient autant qu’elle me révulse. Peut-être. Je mords l’intérieur de ma bouche, rêve de lui écorcher les veines, putain, le fantasme. Et le silence. Imperturbable. Aucun mot ne résonne. Pas la peine. Je peux aisément lire une série d’insultes dans son foutu regard. Que je n’aurais jamais dû, jamais dû croire que je suis autorisé à stopper un de ses jeux. Qu’elle se vengera, aussi butée qu’une gamine et armée qu’une tueuse à gage. Que je pisserai mes larmes d’acide dès qu’elle l’aura décidé. Que le game over me restera en travers de la gorge. Le deal fonctionne et fonctionnera toujours ainsi. J’attends mon exécution avec plaisir. Bisha est une actrice. Elle écrit ce qu’elle souhaite dans ses pupilles, la maitresse des illusions, créatrice de leurres. La Dame aux fantasmagories, il est impossible de découvrir son véritable visage, mais chérir un de ses masques d'opale est de coutume. En vain. Tu m’aime ? Quelle idée, je pouffe de rire en fixant le mur de droite. Les minutes s’écoulent, avec une lenteur franchement détestable, le temps pourrait se magner, il fait chier. Et Bisha patiente. Attend connement une réponse qui n’existe pas. Elle insiste, avec les yeux et les mots : tu m’aime ? Soupir. « Non. » Jetez-lui n’importe quoi à la gueule, elle avalera. Tant que vous mettez un point d’honneur à la mépriser, cela lui conviendra. Aimez-la, elle fuira. Détestez-la, elle vous possédera. Ses lèvres frôlent les miennes, avec un léger sourire ; un coup de vent. Bisha se lève d’un bond, enfile sa veste, balaye ses cheveux d’un simple geste, et disparaît. Elle devait rire.
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