ENDLESS WALTZ
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 requiem pour la raison.

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Charley Phoenix Slyser

Charley Phoenix Slyser




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MessageSujet: requiem pour la raison.   requiem pour la raison. EmptyDim 11 Déc - 20:28

Charley Phoenix Slyser.

Charlie →
Née le
18.03.1992
(19 ans), à
londres
(angleterre) →
britannique →
hollandaises →
mariée aux médicaments →
bisexuelle →
tatoueuse (dessin & tatouage en lui-même) →
so fucked up inside.



FRIDA GUSTAVSSON ©️TUMBLR
« I can't explain myself, I'm afraid, Sir, because I'm not myself you see. »



MADNESS IS ONLY IN MY HEAD. « Eh l'anorexique, c'est quoi ton nom déjà ? » « T'as pas entendu ton père le crier hier soir, connard ? » Soupir. « Charley. » « Et bien Charley, quand je te regarde, j'ai l'impression de voir la mort dans tes yeux. » Bâillement. « J'suis la faucheuse, t'as jamais capté qu'elle avait que la peau sur les os ? Et encore. » Il rit, me tend la main. « Demian. » Un regard de haut en bas, je le laisse en plan, le bras tendu dans le vide intersidéral, bienvenue à l'intérieur de ma tête, c'est le néant. « Ta gueule. » Blasée.

« Tu comprends bien, ma fille, qu'il nous est impossible pour nous de te garder à la maison, que dirais les voisins ? Enfin, regarde-toi ! Un coup de vent te mettrait en pièce, nous avons demandé à l'hôpital psychiatrique de t'interner de force, tu y vas dès demain. Les risques de dépression sont trop importants vu ton cas pour que nous restions sans rien faire. Mais dès que tu sors, tu ne reviendras pas à la maison. Je ne veux pas savoir où tu vas, ce que tu fais, moi et ta mère t'enverrons de l'argent, évidemment. Tu restes notre petite fille, n'est-ce pas ? Charley, ne lève donc pas les yeux au ciel, c'est impoli. Au vu de notre réputaion, nous ne pouvons pas nous permettre de tout risque pour... toi. Tu comprends bien ? » « J'monte me coucher, amuse-toi bien avec ta réputation papa. » Rejetée.

« Désolée, j'suis en retard, j'retrouvais plus la rue. » « ça fait presque deux ans que tu bosses là... » « Et ? » Putain, la vérité, c'est qu'à chaque recoin, j'ai peur de voir surgir des créatures absurdes, que la Nouvelle-Orléans se transforme en Alaska devant mes yeux et après toutes ces années, je ne reconnais plus rien. A 5 ans, les moindres recoins de Londres n'avaient aucun secret, 14 ans que je suis ici, et je me perds à nouveau. J'ai peur. Peur de savoir ce qu'il va se passer, les limites ne sont plus, la réalité est sans dessus-dessous, j'ai l'impression de rêver pendant que je suis éveillée, le sommeil ne vient plus, je finis par m'évanouir de fatigue, ne jamais me reposer et encrer mes monstres personnels sur papier. Tout ce cinéma surréaliste m'épuise terriblement, le sentiment amer de goûter la mort chaque instant, ça laisse un sale goût en bouche. Perdue, effrayée, instable.


fivetimes →
seventeen →
7/7 →
I love you


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MessageSujet: Re: requiem pour la raison.   requiem pour la raison. EmptyDim 11 Déc - 20:28

LABYRINTH OF DREAMS.



©TUMBLR
« I believe in death, destruction, chaos, filth, and greed. »


ANOREXIA. J'balance le mégot à travers les abîmes de la vie, j'aime mes os saillants, ça répulse, révulse, écœure, dégoute. Ça m'fait bander, jouir entre mes mains cadavériques qui dessinent des formes inexistantes et passe sur le squelette macabre d'ma piètre personne. Jouissif, orgasmique, je me complais dans la maigreur et l'noir et blanc qui a détruit mes espoirs de pucelle naïve. J'suis la putain des anorexiques, le modèle à suivre, si fine qu'elle disparaitrait de profil. La poupée brisée qu'on brise d'un coup de rein, qui vous assènera d'un violent coup de couteau, en plein cœur, dans la graisse inhumaine qui vous remplit. L'humain n'est pas sain, il est fou et moi j'suis dingue d'avoir trop vécu avec eux. Le monstre qui surgit hors du lit, couvert de la poussière des peurs les plus profondes, j'encule l'humanité. L'inhumaine dans la société, une merveille de vice, Lucifer entre les anges prêt à souiller ce blanc immaculé, le cauchemar qui se glisse entre vos rêves, sur le qui-vive pour violer vos rêves d'une vie meilleure. Une parfaite erreur de la nature.

Le diable est un vomitif. « Putain mais mettez ce squelette en hospitalisation sous alimentation forcée ! » Ils ont tout essayé, anorexique égal appel au secours dans leur jargon, je suis l'héroïne de mon histoire, je n'ai pas besoin d'être sauvée, les tragédies se finissent en crimes passionnels et ma vie en est une. Le caniveau appréciera ma maigreur, je me glisserais dans les déchets à travers les égouts dans la merde de ce monde, là où tous nous appartenons. Je ne désire pas la pitié et encore moins la charité. La société nous fous en l'air, on peut guérir les cadavres ambulants des populations occidentales mais les enfants africains n'ont qu'à crever dans la misère, le bonheur de l'hypocrisie, la facticité du bonheur entre les diagnostics, jouissif.  «  Mademoiselle Slyser ? » La porte du cabinet du secret médical éclate. Un regard hautain, le patient décide de sa drogues, de ses pilules, de ces médicaments. Le médecin tente de le dompter, en vain. Je n'ai ni Dieu, ni maître. Je décide de ma propre fatalité, rien ne me semble bon dans ce monde et je ne désire qu'en disparaître. Ce n'est pas la nourriture qui est dégueulasse, c'est eux. Cela ne me donne envie de rien, si ce n'est d'une cigarette. « Le squelette se casse. ». J'pars me briser, me broyer les os et les organes dans un feu de sang fulgurant, j'ferais des étincelles avant la fête nationale. Aspergés d'hémoglobines, leurs erreurs leur feront face : croire que tout le monde a le droit au bonheur, à la vie. Les plus malades d'entre nous ne sont que vices, ce sont les plus monstrueusement humains.

« Cigarette ? » Le silence est brisé, reprend dans son éternel recommencement. C'est la stupidité insoutenable des paroles qui m'donne envie de me flinguer. Déclin de l'invitation, la vie reprend son cours dans sa sobriété, cruelle ironie quand devant nous une nana a sérieusement entamé la bouteille. C'est cette même pute qui vient troubler le calme, paroles hystériques jetées avec ébriété à l'intention d'un dénommé Tito, que je devienne comme être la personne ou tout du moins la chose appuyée au mur à mes côtés. Il a l'air si mort qu'on se demanderait s'il respirerait encore. Idée foncièrement idiote puisque la gitane se consume entre ses lèvres de la manière la plus magnifiquement banale qu'il soit. Inspiration, expiration, fumée cancérigène, fille envoyé se faire mettre. Félicitations. Un ricanement cynique s'échappe de mes lèvres, regard glissé en biais, un vulgaire merci et je m'envole vers la civilisation médiocre et puérile qui ne pense à rien d'autre que leur cycle de vie routinier : se lever, se coucher, et produire un blackout entre les deux à fortes doses d'alcool. Ces cons ne connaissent rien de la vie et je savoure leur ignorance. Et au loin, encore ce même mec, sur le même mur, et le même vide à l'extérieur et l'intérieur de lui, moi l'néant, ça m'attire, comme les étoiles vers un trou noir : c'est inévitable et fatal.

Ruelle sombre, inconnu, fin de soirée, tout mon corps est emporté et je me retrouve face à lui. « Bonsoir. » Adossée au mur, mégot entre les doigts, j'observe. Le temps s'arrête, les aiguilles sont abstraites et les minutes absurdes. Vient le doute : mon cœur 'est-il arrêté ou bat-il à cent à l'heure ? Mais le corps n'est que superficiel, des clichés servis à toutes les sauces dans les médias, le bruit métallique du briquet, la flamme qui éclaire momentanément la pénombre. Il n'y a plus que le bout incandescent de ma cigarette qui trouble l'obscurité qui nous englobe. La fumée nous entoure, fait danser mes pensées, soulève les barrières d'mon cerveau. « A cette heure-ci, bonsoir n'est plus d'actualité... Bonjour, donc. » Sourire candide glissé entre deux bouffées de tabac, la poitrine qui se serre, mais c'est pas l'cancer. Il m'rend tellement légère que j'pourrais m'envoler. Mais c'est lui qui décolle, après je ne sais combien de minutes. J'finis par rentrer entre les lumières des lampadaires, sans me soucier de ce qui m'attends, simplement parce que le monde n'avait n'existe plus. Un seul et unique élément à bouleversé l'équilibre.


Dernière édition par Charley Phoenix Slyser le Mar 27 Déc - 0:43, édité 11 fois
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MessageSujet: Re: requiem pour la raison.   requiem pour la raison. EmptyDim 11 Déc - 20:28

THE BUG.



©COPYRIGHT
« I just couldn’t live with myself knowing I had just killed myself. »


DEPRESSION. On regrette toujours le passé, c'est une fantasmagorie qui nous enlève au présent, car notre cerveau l'imagine toujours plus beau que l'instant que nous vivons, les souvenirs les plus horribles deviennent subitement quelque chose d'attirant. On s'attire nous même vers une mémoire si lointaine qu'elle semble être une autre vie. Nous sommes ce que nous sommes, ce serait luter contre nature que de luter contre soi-même et pourtant, il y a toujours cette histoire de code, de morale, il y a toujours ces foutus mœurs de la société. On observe ce phénomène quotidiennement, le pur danger de l'humanité, le plus dévastateur est l'homme, simplement. Une parfaite erreur de la nature qui tente de posséder tout ce qu'il touche, car posséder suffit, il faut acheter, avoir de quoi se montrer, l'argent, encore, toujours, car il règne. On a arrêté d'écouter le silence, on a arrêter de voir l'infini, on a arrêté de penser parce que tout cela n'est pas matériel, ça ne compte plus, tout cela car on ne peut pas le mettre sur le déclaration d'impôts. Cela ne nous apporte rien, l'argent brûle comme on se consume, on commence à s'ancrer dans la médiocrité, à couler, à se noyer dans le néant des rêves, c'est plus joli, beau, sublime. Et c'est connu, la laideur se vend mal.

«  L'homme que vous voudriez tuer n'est pas monsieur Untel ; il n'est qu'un déguisement. Quant nous haïssons un homme, nous haïssons dans son image quelque chose qui réside en nous. Ce que nous ne portons pas en nous, ne peut nous toucher. » Il tente de me tuer de l'intérieur, littéralement, il pénètre dans mes abîmes les plus profondes, et malgré cela, je suis hors d'atteinte. La douleur n'existe plus, tout comme lui qu'est plus d'une ombre supplémentaire dans la noirceur de la chambre, un élément décoratif, aussi insignifiant que les dessins accrochés au murs. Au-delà du viol, il y a plus horrible, plus effrayant, plus déroutant : l'habitude. Il pose pas ses lèvres sur les manières d'une manière romantique et écœurante, il ne le fait jamais. Nous se sommes pas amoureux, on fout des mots sur des concepts, des réalités qui n'existent. Tout simple car l'humain, au plus haut de son vice, souhaite qu'il ne lui arrive que du bon, et nous sommes tous maudits, simples marionnettes de la vie, tous violés. Cela en devient presque ennuyeux, les médecins annonce un poids toujours plus faible, toujours plus désespérés devant mon sourire toujours plus grands. Plaisir malsain et masochiste, le meilleur de tous. Ordonnance, conseils inutiles, diagnostic, inquiétude pour ma santé mentale. C'est ce blanc qui me file la gerbe, c'est pas moi qui vais mal putain, c'est le monde. Foutez-moi un canon de revolver dans la bouche, une balle est la seule chose qui me ferait jouir d'avaler. Et une piqure. Les lumières qui s'éteignent et le bourreau qui accourt. Je ne suis plus assez conscience pour me débattre, encore trop pour savoir ce qui est en train de se passer, l'équilibre de la folie et je n'demande qu'à basculer dans le vide. Et il part, c'est comme si rien ne c'était passé, les aiguilles ont avancés et j'en viens parfois à me demander si je n'suis pas victime d'un rêve récurrent, fantasme inconscient. Ce serait trop beau et nous ne méritons pas d'être heureux. L'ombre plane, les marques noires, laides, disgracieuse, sales, terriblement attractives ne sont jamais très loin, s'offrant à se vanter d'avoir trouvé le chemin de ma peau trop pâle. Putain, j'le hais. Il a crée la dépendance. Simplement parce qu'il voit en moi la créature qu'il serait s'ils baissaient ses putains de barrières, s'il laissait libre court à l'animal malveillant en lui. Simplement parce que je suis une version plus libre de lui-même, que ça le tue de me voir trimballer mes os sur cette terre, il veut l'imprégner de mon sang qu'il souille progressivement à coups de médicaments. Jusqu'à ce que la mort vous sépare. Il s'en chargera vite.

Et j'en ai marre mon Dieu, de ce cœur qui ne bat plus. Morte-vivante. On ne sait vraiment à quel monde on appartient, il se prétentieux de se croire libérer de la vie et inhumain de désirer rester parmi ceux dont le sang pulse dans leurs veines, comme des acoup frénétiques que nous malades, ressentons comme de coups de poignards incessants. Nous sommes assassinés à chaque seconde de plus que nous passons avec les autres. « J'peux habiter chez toi ? » Encore assommée de médocs, fausse guérison, fini les crampes pour faire semblant d'avoir un sourire écœurant sur la gueule. La mascarade est terminée, le rideau levé. Accoudé à la porte, le bras tendu qui tient l'autre côté du cadre, neutralité de l'expression parfaite. Deux mois. « Non. » 61 jours. Je passe sous son bras, un vulgaire « Merci. » aux lèvres. Tito, c'est l'sauveur de mes jours, le tueur de mes nuits, le bourreau de ma vie, le créateur de mon bonheur, le meurtrier d'mes joies. Le mélange est immonde, précaire, complexe, repoussant, à supprimer. Le mélange, c'est moi.


Dernière édition par Charley Phoenix Slyser le Mar 27 Déc - 1:34, édité 7 fois
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MessageSujet: Re: requiem pour la raison.   requiem pour la raison. EmptyDim 11 Déc - 20:28

DIRTY PLEASURE.



©TUMBLR
« Choose your future. Choose life... But why would I want to do a thing like that? I chose not to choose life. I chose somethin' else. »


PSYCHOSIS. « L'important c'est pas la chute, c'est l'atterrissage. » Mais putain, t'as le vide incessant autour de moi, c'est le néant, je n'atteins jamais le sol, condamnée à errer dans sa propre folie. On ne sait de quel côté on veut pencher, si l'herbe est bleue ou rouge, parce qu'on en a juste assez de le voir verte, si les murs rétrécissent vraiment, c'est pas le rêve, c'est l'angoisse, la perdition à l'état pur. Jusqu'à l'inconscience.

Mes paupières se ferment quelques secondes, un descente, c'est pire que le grand huit, c'pas de l'adrénaline mais un malaise gerbant, le manège qui t'avais emmené au dessus des nuages te lâche brusquement au point culminant : t'as pas de parachute. Je m’effondre dans la décadence mais ô grand jamais je ne tombe, c'est l'vice de mon cerveau, jamais il ne laissera l'enfer s'affaiblir et encore moins s'arrêter. Les flammes continueront de me consumer. Jusqu'à l'éternité.

L'infini de l'inconscience. Je l'aurais cherché, j'me satisfais de l'avoir trouvé, j'en profite égoïstement, plongé dans cet ailleurs qui me va si bien, dans l'abandon absolu de moi même, du rationnel et de la raison. J'les abandonne tous pour mes fantaisies funèbres. Putain, ce que la damnation est délicieuse.

Le regard fixé sur la fenêtre, sur l'ailleurs, l'absence, l'inconnu. « J'suis où ? » Frustration astronomique, les étoiles m'font de l'oeil, j'veux les rejoindre, rejoindre l'infini, là où plus aucune question n'a lieu d'être, perdue dans l'ciel, dans mon élément. Une pression sur le crâne, un baiser qui s'infiltre dans ma tempe, m'bousille l'reste de pensées, c'est fini, j'suis hors-service. « Et vous êtes... ? » Aucune connexion dans l'cerveau, rien qui fonctionne, c'est l'enfer, l'ignorance, la lassitude de cet état et toujours aucun moyens de s'en sortir, aucun. « Réalité. Tito. » Battement des paupières, une des lumières dehors clignote, un appel à reprendre ses esprits, sa tête, le concret, l'vrai. « Ah oui, c'est vrai. » Le pardon n'est plus à prononcer, l'épisode se répétera, vulgaire cercle vicieux, j'en sortirais jamais. Jamais, jamais, jamais. C'est l'destin, on lui joue pas des tours à ce connard. Accepte ton sort, et souffre.

Un putain d'air de déjà-vu, l'angoisse, la tête qui se tourne et se retourne pour tenter de reconnaître un objet quelconque. J'arriverais même pas à trouver la porte, les murs qui suintent, la chaleur qui monte, l'emprise qui rétrécit, le corps serré comme dans un étau, j'étouffe. Des formes, des trucs, des machins, des choses, j'ai perdu les mots et je ne sais plus rien reconnaître. Tout me semble dénué de sens, j'tente de regarder par la fenêtre mais la vue n'me dit rien, je m'agite, je m'essouffle, je me fatigue, j'ferme les yeux un instant. J'veux stabiliser l'environnement qui tremble, cette impression d'ondulation sur les murs, toutes ces choses qui m'donnent la gerbe, un putain de mal de cœur, je veux sortir. Les paupières qui se dilatent avec la lumière, surprise, les couleurs ont changé, ma tête joue à s'prendre pour Warhol. Hésitation entre le rire et les pleurs, névrose totalement intégrée à l'organsmie, j'cède aux deux opposés. L'ironie d'ma détresse qui s'fout de ma gueule, j'crève d'envie de me fracasser contre le miroir... Bordel, ce que ce reflet est monstrueux. Un air de créature perdue, les cheveux défaits, emmêlés, des traces de larmes qui s'éclatent à faire des looping sur mes joues creuses, et cet air, putain, ce putain d'air effrayé, faible, paumé. L'aiguille, la dose, vite. J'veux sombrer dans le cauchemar, il sera moins étrange encore que cet endroit. Peau encore une fois trouée, entre les marques noires de cette foutue drogue, on dirait des traces de cigarette. Ça m'brûle bordel. J'vais m'effondrer. Trop. de. Médicaments. Ou pas assez. J'veux rentrer chez moi merde... Avant de sombrer, coup de poing presque réel dans l'estomac, fin du cauchemar, j'y suis déjà. J'y étais depuis le début. Tuez-moi.

Le feu ardent dans l'organisme, la douleur est incomparable. Les os glacés qui menacent de romprent, les muscles en ébullution, c'est l'vide tout autour. Sauf lui. Le démon incarné, sa poigne qui me serre, la force démesurée qui m'fait trembler, j'lui hurle d'me lâcher mais j'tombe à terre dans un bruit sourd, sans volonté de me relever. Les nerfs qui craquent, les larmes qui coulent, la tête qui va exploser, mes cris se mêlent aux siens, des incessants « Dis-le, dis-le. » qui m'font vibrer la cervelle. Filez-moi un flingue que ça s'arrête. Négation, encore et toujours, arrachez-moi à cet enfer, c'est l'supplice du condamné.  « Je l'aime, merde ! » Dernier élan, dernier espoir, dernière force et je m'abandonne. « Charley ? » Prise de conscience brutale, sueur, cauchemar, trop réel, flingue, cerveau, Tito, coeur, meurtre, suicide, fantaisie, surchauffe, tremblement, panique, suffoquage, adrénaline, chambre en désordre, Tito, réalité. « T'es là depuis longtemps ? » Déglutissement, bouche pâteuse, bad trip, psychose. « Non, je viens de rentrer. » La barrière est tombée, rien n'a plus de sens, ce qui n'était pas réel le devient et vice-versa, et dans tout ça, les mêmes questions qui vous hantent. Est-ce que je l'ai rêvé ou est-ce que je l'ai vécu ? Plutôt crever que de cherche, d'en parler et d'avouer. Jésus portait sa croix, je porterais mon fardeau jusqu'à ce qu'il me clou au cieux ou au sol. La maladie va m'ronger de l'intérieur, jusqu'à imploser. Fantastique.


Dernière édition par Charley Phoenix Slyser le Mar 27 Déc - 2:03, édité 5 fois
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Tito Korhonen

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MessageSujet: Re: requiem pour la raison.   requiem pour la raison. EmptyLun 26 Déc - 0:12

SUPER- DAPHNÉ... Hm, bref. What a Face
Tu sais ce que je pense de Charley. I love you
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MessageSujet: Re: requiem pour la raison.   requiem pour la raison. EmptyLun 26 Déc - 0:16

j'suis fan. et puis voilà quoi, on ne dit pas bienvenue à ceux qui pioncent ici depuis le premier soir, mais simplement: contente, contente, contente de t'avoir parmi nous I love you
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Charley Phoenix Slyser

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MessageSujet: Re: requiem pour la raison.   requiem pour la raison. EmptyLun 26 Déc - 0:32

Haha, merci beaucoup toutes les deux requiem pour la raison. 4244696355 Et c'est un plaisir d'être là depuis le début, vous pensez bien requiem pour la raison. 1261061888
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Tito Korhonen

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MessageSujet: Re: requiem pour la raison.   requiem pour la raison. EmptyMar 27 Déc - 2:33

J'suis fan. Charley est tellement bouleversante, fascinante, à l'image de tous tes personnages : elle est divine. Ce fut foutrement bon de lire ta fiche, comme toujours. I love you Et puis, merde, j'exige un RP au plus vite. requiem pour la raison. 3563782329

Validée, bien sûr, bon jeu ma jolie. requiem pour la raison. 4244696355
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