ENDLESS WALTZ
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 CONTEXTE → THE MACCABEUS' WALTZ.

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Tito Korhonen

Tito Korhonen




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MessageSujet: CONTEXTE → THE MACCABEUS' WALTZ.   CONTEXTE → THE MACCABEUS' WALTZ. EmptyVen 9 Déc - 21:38

YOU'RE GIVING DEATH A KISS.

« If you ever wanted to look at someone’s soul, you’d have to ask to look inside their dreams. »

BAD LOAD. L’acier est froid. Cette putain d’existence est froide. Le monde n’est qu’un égout sans fond où les phoques les plus informes rampent et se tordent sur des montagnes de fange. Le déclic résonne, CLACK. Bruit éphémère annonçant une fin éphémère. Avec un flingue dans la bouche, le temps n’est plus. STOP, je baise cet instant, fixe des vertiges, endless waltz. « Bang. » Le canon embrasse ma foutue tempe. Aucun tremblement. APAISEMENT. Et je n'ai plus qu'à pousser la gâchette, actionner l'infinie fantasmagorique.

NOUVELLE-ORLÉANS, 5 MINUTES AVANT.

J’étouffe un cri. La tristesse n’est plus. L’angoisse surplombe parfaitement la pièce. Cette putain de peur, qui n’a d’intérêt qu’à te ronger les entrailles. Le syndrome de l’effroi dans son élément le plus brut et dévastateur. L’horreur de la réalité. J’serre mes mèches brunes, pression d’une telle force qu’elle m’arrache un tic douloureux, et bordel, qu’elle arrête, qu’elle arrête cette salope de compression, mes tempes convulsent. Foutez-moi la paix, putain. Aucune seconde de répit. Cette fichue névrose me baise jusqu’à la prostate. Et je ne peux rien n’y faire. Impossible à contrer. Comme une bombe à retardement, le tic tac résonne, ce bruit répétitif qu’tu voudrais faire taire, à t’en damner afin d’atteindre le silence absolu. Jusqu’au boum éphémère et pourtant fatal, jusqu’à l’explosion. Tic tac, la mélodie stridente continue sa route, triomphante. Et j’subis son règne imperceptible, ça avance, ça avance, nous sommes perdus. La réalité entrouvre sa porte d’argent et d’acier, je ne veux pas y aller, je n’irai pas. Un rire défoncé poignarde l’air, mélangé aux pleurs bruyants et suffocants, la folie est palpable, j’pourrais caresser ses flux et reflux, violer ses courbes invisibles aux yeux de tous. Pétrifié, horrifié, j’bascule légèrement mon buste d’avant en arrière, j’ai abandonné le contrôle, il s’en est allé, quelque part, vers la dérive fantomatique. Ne cesse pas de trembler, c’est ton humanité qui colore tes cellules nerveuses ; arc-en-ciel organique. Enfouis-toi par-dessus tous les bords, t’as gagné, mec, tu t’en fous, t’as gagné la guerre avant même qu’elle débute. La réalité m'dessine un sourire, à l’aide de son foutu couteau aiguisé et diapré, mais je n’abdiquerai plus. Ne courberai plus l’échine, la nuque, ne sucerai plus ce putain de mal. Je ne suis pas libre. Écorché vif en camisole, bâillonné par sa propre fange aussi putride que délectable, enfermé, surveillé par son ombre insalubre. Interné au sein d’une réalité dégueulasse. JE SERAI LIBRE, DORÉNAVANT. J’implose. Hilarité, sanglots rances, vertiges, nirvana amer, violence jouissive, démence. Tous les symptômes s’enchaînent, s’entrechoquent, se dévorent. Life fuck us all, mon cœur est sur le point d’éclater. J’bouscule le temps, la cadence est assassine, ça va vite, trop vite, la respiration s’emballe, l’âme détale. L’apocalypse/résurrection s’enclenche. LE SILENCE. J’soulève le menton, ouvre les paupières, mords l’intérieur de ma bouche, en tailleur sur ce fichu lit, trop longtemps souillé par les cyprines. En non-contemplation devant ce reflet dissolu, macchabée à l’âme lacérée, futur homme – miroir suicidaire. Flingue installé contre ma plaie psychotique. NOW BLEED. La faille atomisée, l’explosion se déroule, déchire la membrane de sa souffrance, chiale sa fumée intoxiquée, mutile ma carcasse infâme, juste un instant. Game over. Juste un putain d’instant, et je pourrai enfin respirer. New game. Je crève ici, je renais ailleurs. Loin. Ressuscité, là-bas, où ma vie prend tout sens, où j’peux jouir sans limite, sans barrière, où je ne peux périr. BANG.

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