ANYA SUMMERS misstaymom

WE'RE ALL FUCKING MAD HERE. « Danse petite Maganda, danse ma belle précieuse. Solnychka aux courbes enchanteresses, Solnychka la sauvage qui ne veut pas être docile face à l'autorité. Ta peau en dis long sur ton passé, ton présent et ton futur. Tu ne sais plus qui tu est, ni qui sont des géniteurs. Pute, Dealers sont tes amis lorsque le soir viens se poser sur tes lèvres. Tes yeux sont le reflets de ton âme brisée, ton corps frêle en fait pâlir plusieurs, objet de désir, objet de violence, on te jette, on te prend on te déchiquète pour mieux te savourer. Ton visage de poupée donne envie de te préserver, de te câliner, de te plaire, de te souiller. Telle une boite de Pandore tu te répand sur ceux qu tu rencontre, en laissant des traces indélébiles.

Un oiseau rêve de liberté, tu y aspires mais tu restes cloitrée dans cette abîme qu'es ton cœur, tu y prend goût, tu ne veux pas lâcher prise, tu te sens vivante. Ton cerveau ne contrôle plus ton corps, pauvre pantin. Tu n'a plus de repère et pourtant une force invisible t'animes, insufflée par une déesse qui a pitié de toi, s'est prise d'affection pour toi. Petit bouton de rose épanouie, tu te laisse dicter seulement quand tu le veux, tu craches ton venin sulfureux quand tu le désires, comme une vipère. Tu n'a pas l'étoffe d'une grande fatale mais c'est tout comme, tous viennent se prosterner à tes pieds tout en souhaitant que tes yeux purs et innocents caressent leur peau désireuse de ton corps. Ils attendent que tu viennes les délivrer de leurs pêchés, de leurs vices, que tu les assouvissent et que tu les savoures, que tu jouisses. Tu as un démon qui sommeille en toi, le diable s'accapare de toi comme une misérable marionnette que tu es, il veut que tu provoques, il veut t'amener à ta décadence, à la déchéance la plus complète, à l'exploration des limites, de tes sombres chimères qui te pourrissent. Tu te cambres sous des caresses qui donnent le la à ton corps qui puise dans ce vaillant désir qui naît au creux de tes reins. Tu le refoules mais tu t'y abandonnes, faible à la tentation dévorante. Cours Maganda, cours ma petite précieuse, car le méchant loup t'attends pour une dernière danse, il veut que tu rayonne afin de te briser avec un sadisme jouissif et vain. »

shiny →

eighteen almost nineteen →

aussi souvent que je pourrais →

ne m'en voulez pas d'essayer, d'ailleurs j'espère que j'arriverais à m'adapter. Sinon il est super ma petite Faustine.

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DREAM Les yeux rivés sur le lit, elle pense que son père aimera sa mère et que jamais plus il ne la battra. Jamais plus il ne toucherait sa chère petite fille au corps de femme. Ses cris qu'elle entend au loin ne sont pas des cris de douleurs mais des rires, des plus cristallins, qui inspirent au bonheur. Mais en a-t-elle le droit ? Le mérite t-elle ? Pauvre petite enfant à la recherche désespérée d'une once gaieté. Ferme les yeux et évades-toi, car l'arme la plus redoutable est le rêve. Laisse le t'emporter vers des contrées lointaines, à ton jardin d’Éden. Elle s'agite, puis s'immobilise, un sourire serein sur ses lèvres. la voilà aux côtés de son père qui lui raconte une histoire comme elle les aime. Sa mère les observe à travers la vitre du salon, préparant du thé. Elle fredonne une chanson en russe, une langue que la petite ne connait pas mais qui ne tardera pas à en apprendre quelques rudiments. Rêver, la seule chose qui pouvait la sortir d'un monde réel et cruel, dont la réalité est dévastatrice. Sinon pourquoi l'humain rêve t-il ? Elle ne veut pas que cela s'arrête, alors elle se force à s'endormir plus profondément, plissant les yeux jusqu'à pleurer. Elle serre les poings, elle mord sa lèvre nerveusement, elle se sent défaillir parce qu'elle sait que cette vision ne durera pas. Non, partez pas crie t-elle en vain. Tout se trouble, elle a la désagréable sensation que quelque chose va se passer, pourtant le visage serein de ses parents devrait la rassurer. L'enfant se calme, la bête finit par ne plus résister et lache, exténué. Il n'arrive plus à se battre et gémit. L'ombre aux yeux opales se dessine sur le mur et vient lui dire des mots, la rassure, caresse ses temps et lui susurrent de douces paroles. Dors Magenda, dors ma belle profite du temps que le marchand de sable t'a donné, car il ne reviendra pas de sitôt.

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NIGHTMARE. 1,2,3 tout s'en va. Sa vie n'est qu'une comptine, elle sait que cela ne rimera pas avec la vie de Cendrillon, non c'est plus obscur. Son destin est déjà fait, elle ne pourra rien y faire, rien à en tirer. Peur, ce mot n'ose pas écorcher sa si jolie bouche et ses yeux photographie à merveille la vision d'une biche effarée. Seule, elle à peur, de faire face à la solitude qui la grignote petit à petit. Son père l'a refourguée à sa mère, il veut qu'elle soit docile alors il frappe, encore et encore jusqu'à qu'elle crie son nom, qu'elle arrête de pleurnicher. Qu'elle le supplie d'arrêter sous le regard de sa mère qui gît sur le sol, le cerveau décollé de sa tête, battu par ko à cause d'une énième gifle. Elle a tant voulue la préserver de toute cette brutalité mais elle a échoué. Sa mère est le seul bien qu'il lui reste sur la planète, elle ne veut pas qu'elle disparaisse, parce que si elle meurt, Mag meurt aussi. Telle une fleur qui rend ses dernières pétales, qui tire sa révérence et se ferme à tout jamais, pourrissant de l'extérieur, laissant voir sa beauté à l'extérieur. Et soudain, tous revient comme une bombe, cela lui brûle la rétine. Elle revit ce même moment, son père frappant sa mère jusqu'à que la vie quitte son corps désincarné. Elle tend la main mais tout se déforme, le sol s'éloigne, comme si elle ne pouvait rien faire. Un épais mur de verre se glisse entre elle et ses parents, l'obligeant à regarder ce triste spectacle, elle sent son cœur défaillir, elle souffre avec elle. L'amour s'en va et doucement dans ses veines coule la haine. Elle sent son souffle lui manquer, elle met ses bras autour de sa nuque, sa poitrine se soulève et descend au rythme d'une chanson invisible, une valse meurtrière, ce sont les coups de son père qu'elle sent. Son sang meurtrit ses tempes, la faisant s'agenouiller plus bas que terre. Ses ongles grattent le sol comme un chaton se faisant les griffes, elle suffoque, a besoin d'oxygène. Cela ne va jamais finir, il va le hanter pendant toute sa vie, la secouer comme un prunier, l'ébranlé. Tu ne m'échapperas pas, non je te briserais, ton corps m'appartiendra que tu le veuilles ou pas. Cette voix la harcèle, elle ne sait pas d'où elle mais sûrement pas de son crétin de paternel, lui homme si respectable au vice cruel. Fille illégitime de prostituée, elle n'a que faire de la vie. illégitime pour son père mais sa mère la considère comme un cadeau du ciel. Elle sent une pression sur sa gorge si fine qu'on pourrait la casser comme on plie une brindille. Elle s'arrache les cheveux, jusqu'à devenir chauve, elle regarde ses mains et cri. Mur noir, blanc l'entoure, telle est sa cage. Oui continue, je me nourris de ta peur, crains-moi car tu n'a pas vu le pire. Si elle avait tout vu, sa mère, un corps inerte qu'elle voit au loi, telle une oasis, éphémère, chimère. Son père surgit de nulle part l'agrippe part les cheveux, elle crie, se débat, crache toute la salive qu'elle peut emmagasiner. Et là, ses doigts effleurent sa nuque, appuient sur un bouton. Mag n'est plus qu'une simple poupée dans les mains de son modeleur. Ses yeux sont vides d'émotions, de la peinture noire recouvre sa bouche selon les souhaits du Gepetto. Elle observe, ne trouvant plus la force de lutter, se résignant à se soumettre à cette force beaucoup plus forte qu'elle. Seule une larme témoigne de son chagrin un rire diabolique se fait entendre, un rideau noir se lève et trouble sa vue. Au revoir Maganda, et au prochain soir.

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FANTASY AND REALITY. Ses yeux s'ouvrent, ses pupilles se dilatent. Son cœur bat la chamade, ses mains sont moites, elle observe sa chambre. Elle entend sa mère crier, à son habitude quand son père revient du travail et qu'il n'a rien de mieux à faire que cela. La vermine est la, le parasite doit pourtant crever. L'amertume s'immisce dans son palais et lui donne un arrière goût de vengeance, de meurtre. Acide. Non, il mérite de voir sa gorge tranchée, pourtant elle aimerait le voir se consumer à petit feu comme peut le faire sa mère qui crève de jour en jour. Un chat a neuf vies, un humain n'en a qu'une mais quelle chienne. Elle se lève, ses pieds foulent le sol à la recherchent de ses pantoufles bleues. D'un bond, elle quitte sa chambre et se dirige vers la cuisine. Il est tard, la lumière ambrée se reflète sur le mur où l'ombre de la jeune fille se dessine. Elle se déforme, se transforme tantôt en plante carnivore, tantôt en félin. Son sang pulse, ses lèvres murmure "vengeance", son inconscient la guide. Elle se déplace furtivement, elle regarde la scène. Ses pieds restent ancrés dans le sol. Non pas maintenant, il faut que la haine monte, monte à son apogée. Bats-là, encore et encore, ses pupilles immortalisent le geste qui se répète encore et encore, un râle de plaisir retenti de la part de son paternel, il ne retient plus son bras comme un automate déglingué. Il ne la voit pas trop épris de sa merveilleuse violence qu'il prend plaisir à commettre. Un couteau, pas n'importe lequel, un couteau de boucher. Un sourire carnassier se dessine sur les lèvres de la jolie poupée. Un film d'horreur, voilà mais seulement c'est la réalité du moins est-cela où bien l'imaginaire qui lui joue des tours. haute comme trois pomme, elle parvint quand même à sauter à la gorge de son père et à la lui trancher d'un seul geste, précis et colérique. La carotide est sectionnée, le sang gicle, sur le corps de sa mère, sur le sien, dans ses cheveux dans sa bouche, qu'elle avale. Ivresse quand tu m’emmènes. Elle veut s'acharner sur le corps mais sa mère l'en empêche, Elle ne la réprimande pas non, elle sait que sa fille à fait ce qui était juste. 1,2,3, rideau. Un rêve, un fantasme rien de plus mais elle perçoit toujours cette goutte de sang sur son palais délicat. Ses doigts sont crispés sur le linge lisse et plat. Une sensation de froid l'envahit, l'ombre d'un instant, ses yeux avaient changés de couleur virant du bleu au rouge en un claquement de doigt. Elle mordille les lèvre, ses yeux virevoltent sur ses mains tachées de sang. Et si c'était la réalité ? Dans ce cas pourquoi elle entend sa mère crier ? Ses pupilles sondent son bras et elle s'est fait une entaille. L'odeur de son sang se répandait mais il réclamait tout autre. De la chair souillé, du sang qui coule comme l'eau peut s'écouler d'une rivière. Il veut voir la voir, la dompter, la séduire.