ENDLESS WALTZ
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 but in my arms, she was always lolita.

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Anouk Yash

Anouk Yash




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MessageSujet: but in my arms, she was always lolita.   but in my arms, she was always lolita. EmptyLun 26 Déc - 1:07

anouk yash

Noush →
Né(e) le
07/02/1994
(17 ans), à
Reykjavik
(Islande) →
Islandaise →
Franco-islandaise →
Célibataire →
Bisexuelle →
Pianiste ratée, supposée étudiante à la dérive →
Shadow Of The Illusion.



KRISTINE FROSETH ©TUMBLR
« Dying world of radiation, victims of mad frustration, burning globe of oxy'n fire. OXYGEN. Like the electric funeral pyre. »


WE'RE ALL FUCKING MAD HERE. « tu n'as pas toujours été comme ça. désillusionnée. un jour, toi aussi, tu as rêvé. un jour, toi aussi, tu as ri. alors ne te moque pas. toi aussi, tu as eu des putains d'étoiles dans les yeux, des frissons au bout des doigts, des coups d'jus dans le crâne. j'parle pas de drogue. je parle de la vie, de la vraie. ne te moque pas des autres qui y croient encore, qui espèrent un peu, toujours.
oui, un jour j'étais cette enfant, douce et tendre, légère et pétillante. oui, un jour j'ai vécu en ayant confiance, réellement confiance. en demain, en toi, en moi. mais ce jour, ce n'était pas hier, non. ce jour, c'était il y a cent ans, peut-être mille.
tu as espéré un jour, douce enfant. mais tout s'écroule toujours. tout fout l'camps, c'est normal. cours routinier des choses. paf. réalité en pleine face. éclats de verres dans les orbites - ou comment perdre et retrouver la vue en un même instant. mais le sol est toujours là, juste là, sous tes pieds qui continuent d'avancer, malgré toi, malgré. tout. malgré tout. et la terre qui tourne. et les jours qui passent. et la foule qui t'écrase, qui t'étouffe, qui t'oblige. vivre. tu n'as plus le choix, chérie.
vivre. vivre. vivre. (...) survivre. et puis crever. merci pour tout. à bientôt. en enfer - ou ailleurs, qui sait.
et puis, ne fais pas semblant, il t'arrive encore de
ta gueule.

SORTIE DRAMATIQUE FOUTUE EN L'AIR PAR UNE CONSCIENCE ENCORE TROP PRESENTE. ANOUK FAIT, ANOUK DIT, MAIS ANOUK MENT. ANOUK A*ME, ANOUK BAISE, ANOUK TOMBE. MAIS ANOUK CRIE, ELLE HURLE, ELLE SUFFOQUE ET EMMERDE. ELLE DEBORDE. ANOUK EST. ANOUK N'EST. ELLE N'EST RIEN. TAS D'HUMUS EN DECOMPOSITION (ET TOUT LE RESTE, VOUS SAVEZ).
ANOUK VIT. POUR DEUX. »


Dilettante. →
Dix-huit ans →
Genre, le plus souvent possible →
Je jouis (petite mort, délivrance).


Dernière édition par Anouk Yash le Lun 26 Déc - 11:09, édité 6 fois
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Anouk Yash

Anouk Yash




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MessageSujet: Re: but in my arms, she was always lolita.   but in my arms, she was always lolita. EmptyLun 26 Déc - 1:08

LABYRINTH OF DREAMS.



©COPYRIGHT
« Come with me let's get together in my comic strip. Let's talk in bubbles let's go BANG and ZIP. Forget your troubles and go SHEBAM. »


DREAM. quand j'avais dix ans, ma mère m'a raconté une histoire. ce ne sont pas ses mots que je vais employer ici, ce sont les miens : crus mais vrais. emprunts de vie et de rage. les siens débordaient sûrement de pitié, de larmes sur la face et de lèvres tremblantes. j'ai oublié. mais je me souviens de l'important. quelques minutes avant que je ne pousse mon premier cri, ils ont sorti un putain de cadavre du bide de ma mère. un truc informe et sans vie - paupières closes à jamais, qui n'aura jamais connu la lumière du jour. ce jour-là, ma mère a accouché d'une étoile et d'une épine. mon frère. et moi. épine plantée dans le pied à jamais, qui rappelle la mort de l'autre tous les jours. l'étoile. la belle, la magnifique étoiles qu'ils ont pleuré et pleurent encore.
et cette putain de nouvelle, cette baffe dans la gueule, elle m'a ouvert les yeux. enfin, je savais. je savais pourquoi, je savais comment. ce putain d'trou que j'avais dans l'bide, dans l'coeur, dans les poumons, dans l'crâne, dans les os, dans. ce putain d'trou béant - néant, infini, rouge sang - c'était lui. ce n'était rien d'autre que lui. c'était un trou ami, un trou fraternel, un trou qui vous bouffe mais que vous parvenez à aimer quand même, à aimer un peu. un trou qu'on cultive, qu'on nourrit à coup de nostalgie et d'envies suicidaires. je veux te retrouver, mon frère, mon âme gravé à même la chair. déclaration d'amour à une étoile - ne m'en voulez donc pas, de les aimer trop fort.

depuis ce jour, il est là. quand je ferme les yeux, il me prend par la main. je n'arrive pas vraiment à le voir, les traits de son visage sont flous - mais il me ressemble, c'est une certitude. il est le même que moi, mais me complète. mon miroir et mon contraire.
ensemble, nous surplombons le monde.
ensemble, nous vainquons.
ensemble, nous aimons.
ensemble, nous espérons.
ensemble, nous brillons.
ensemble, rien ne me fait plus peur.
et ce trou à l'âme n'est plus qu'un vieux souvenir, spleen complètement oublié, page tournée le temps d'un songe étoilé. je me sens entière. il est mon bras, ma jambe, il est mes yeux, ma langue, ma demie mesure. il est là. là. là. lalala.
et il me crie de vivre. pour lui. pour nous.
et il me chuchote d'aimer. un peu, quand même.
et il me hurle de découvrir ce qu'il ne verra jamais. pour lui raconter.
et il me supplie d'affronter. seule.
et il me tait qu'il m'aime - mais je le sais, c'est tout.
dans mes rêves, je tombe sans cesse amoureuse de ce bout de mon âme. certains disent que je l'idéalise. et alors ? d'autres disent que je suis folle. de vivre ainsi. pour lui. pour ce fantôme, pour ce squelette, pour ce foetus avec lequel j'ai cohabité sept mois et six jours. sept petits mois et six jours. rien. mais ils ne comprennent pas. IL EST LA. il est là, partout avec moi. j'entends son rire et je sens son souffle. je mords ses lèvres, je bouffe sa peau - douce et sucrée, chaude.

et puis j'ouvre les yeux. retour gerbant à la réalité. solitude. trou dans la poitrine. souffle court, spasmes, frissons. VIE.


Dernière édition par Anouk Yash le Lun 26 Déc - 12:06, édité 3 fois
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Anouk Yash

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MessageSujet: Re: but in my arms, she was always lolita.   but in my arms, she was always lolita. EmptyLun 26 Déc - 1:08

THE BUG.



©COPYRIGHT
« Father, yes son, I want to kill you. Mother... I want to fuck you. »


NIGHTMARE. ces hommes défilent autour de moi. ils sont animaux, ils sont prédateurs. ils m'encerclent dans une ronde macabre. leurs pas sont lents. réguliers. ils me fixent. leurs visages en noir et blanc sont inanimés. aucune expression, rien. et pourtant. pourtant, j'ai l'impression qu'ils m'en veulent. oui, à moi. rien qu'à moi. leurs yeux sans lueur me transpercent. je me recroqueville sur le sol - blanc. la seule trace de couleur dans cet univers froid se trouve sur ma poitrine nue. une trace rouge vermillon qui s'étale, peu à peu. je serre les dents. je me bouffe les joues pour éviter de crier. la tâche se transforme en trou. à l'intérieur, tout brûle.
le pire, c'est dans mon cerveau. brouillard opaque, dissimulant lames de couteaux et autres aiguilles qui me maltraitent. je ferme les yeux. la douleur dans mon crâne s'amplifie. je dégueule mais rien ne sort. rien. rien du tout. je dégueule du vide, du rien, du néant.
alors j'ouvre les yeux. je les écarquille. je regarde autour. je regarde ces hommes que je reconnais, maintenant. mon palpitant va exploser.
dans le ciel noir, une étoile, une seule.
je pousse un cri. partout, la poussière vole. tremblement de terre avalanche tsunami éruption volcanique dans cet univers qui s'écroule. ils se jettent tous sur moi. tous ces hommes nus me tombent dessus, dans un cri rauque. leurs mains s'acharnent, ils fouillent dans le trou béant, arrachent les entrailles. c'est mon foie, mon estomac rempli de bile, ce sont mes poumons qu'ils trouent de leurs ongles sales, mes yeux qu'ils crèvent, mon vagin qu'ils lacèrent.
l'étoile regarde tout ça. elle ne dit rien.
c'est leurs rires qui explosent, cruels et durs. un rire à t'faire chialer, un rire au goût de mort et d'enfer. je grimace, du moins j'essaie. ils me bouffent. je ne dis rien. je meurs dans leurs bouches, sous leurs corps lourds. lumière crue qui éblouirait les yeux que je n'ai plus. c'est l'étoile qui brille, c'est l'étoile qui les chasse. tout ce qu'il reste à l'intérieur de mon putain de trou, c'est mon palpitant. il bat encore, projetant du sang sur le sol - plus vraiment blanc.
c'est l'étoile qui me sauve, comme toujours.
il n'y a plus personne. il n'y a plus que moi, un muscle à la con et l'étoile blanche. alors le sol s'ouvre et je tombe. chute sans fin. tout devient de plus en plus noir - d'abord gris. gris clair. puis plus foncé. puis.
je sais. tous ces salauds qui se couchent sur mon corps. je sais. ce n'est pas un amant que je cherche, c'est un frère. l'amour d'un frère. l'étoile ne me suit pas, dans ma chute.
chute sans fin. sol trop lointain. je veux mourir. vite.
ma main blanche - si blanche qu'elle est en presque transparente. ma main disparaît dans le trou béant. elle fouille. il n'y a rien.
bien sûr qu'il n'y a rien.
néant.
béant.
palpitant.
elle trouve ce qu'elle cherche.
je trouve ce que je cherche.
d'un geste, je saisis l'organe et.

lumière. je ne suis plus aveugle. je vois. mon estomac se retourne, je vomis. bile. bile acide. mon corps est recouvert de sueur. collante. sale. souillée. haletante. crevée. sommeil réparateur ? mon cul. sommeil assassin.


Dernière édition par Anouk Yash le Lun 26 Déc - 16:48, édité 3 fois
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Anouk Yash

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MessageSujet: Re: but in my arms, she was always lolita.   but in my arms, she was always lolita. EmptyLun 26 Déc - 1:09

DIRTY PLEASURE.



©COPYRIGHT
« Fantasies are more than substitutes for unpleasant reality ; they are also dress rehearsals, plans. All acts performed in the world begin in the imagination. »


FANTASY AND REALITY. sous mes doigts, les notes s'envolent. elles flottent un instant dans l'air et s'éteignent. je sais qu'il est derrière. qu'il m'observe. mes doigts s'agitent, ils dansent. mal. cacophonie. le désordre de ces notes mêlées, jetées à l'inconnu, envahi la pièce, petite. je sens qu'il est là. il ne va pas tarder à grimacer. à se crisper. à se demander à quoi riment ces notes qui ne veulent rien dire. je souris. je soupire. délivrance dans ce bruit qui me pète les oreilles et me retourne le coeur. délicieuse nausée, douce hérésie. on ne peut appeler ça de la musique. ce n'en est pas, de toute façon. mes doigts fins frappent. ils se soulèvent et s'abattent, inlassablement. ils sont violents, ils tuent. assassins, acides, aiguisés comme des couperets. il va partir. ce n'est qu'une question de temps. ma folie le dérange. ma connerie va le faire fuir. qu'il s'en aille. il se lève. je ferme les yeux. tout s'emballe - c'est la fin. chaque touche que j'enfonce fait exploser une bulle de couleur dans mon crâne. rouge. bleu. plop. orgasme sonore pour mes seules oreilles. c'est mon âme qui bande, mon coeur qui exulte dans un râle de jouissance muet. petite mort. pour mieux naître à nouveau.
mais il n'est pas parti. non, il me touche. sa main se pose sur mon épaule et je me fige. qu'on baise, oui. mais il n'a pas le droit de me faire taire. pas comme ça. pas quand je joue. le silence qui règne me ruine les tympans. dans ce non-bruit, je crève. mon souffle est saccadé. mais je le contiens. laisse-moi. je le crie avec les yeux. laisse-moi, connard. il n'entend pas. il est là, derrière moi. je me dégage. qu'il aille se faire foutre.
implosion du coeur. ne me touche pas. ne me touche pas ou je meurs. j'enfonce une touche. noir. une autre. gris. une autre. rouge. sang. il a tout brisé. c'est con. je m'acharne. mais tout se brouille. ça pue la mort.
je crois que j'ai crié. je crois qu'il a eu peur. il a du partir en courant - ne pas se retourner, jamais. ou alors, il est resté. il est resté, il m'a bercé. je suis partie. je suis tombée. je suis partie. retour à la réalité ou chute dans le monde des songes ?


Dernière édition par Anouk Yash le Lun 26 Déc - 13:11, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: but in my arms, she was always lolita.   but in my arms, she was always lolita. EmptyLun 26 Déc - 1:27

les personnes encapuchonnées bien trop sexy pour préserver longtemps leur honneur sont priées de se rendre directement chez monsieur Slijper pour un debriefing complet. merci.
but in my arms, she was always lolita. 1378973249
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Reno Sterv

Reno Sterv




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MessageSujet: Re: but in my arms, she was always lolita.   but in my arms, she was always lolita. EmptyLun 26 Déc - 1:35

kristine. but in my arms, she was always lolita. 2598960201
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Anouk Yash

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MessageSujet: Re: but in my arms, she was always lolita.   but in my arms, she was always lolita. EmptyLun 26 Déc - 1:37

la demoiselle encapuchonnée en question n'est pas une fille facile (quoique) mais accepte l'invitation avec plaisir.
vos avatars sont bandants messieurs, merci. but in my arms, she was always lolita. 2833161931
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Tito Korhonen

Tito Korhonen




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MessageSujet: Re: but in my arms, she was always lolita.   but in my arms, she was always lolita. EmptyLun 26 Déc - 1:41

Kristine... but in my arms, she was always lolita. 2982522762
Bienvenue, si t'as des questions, n'hésite surtout pas à contacter le Staff, ou pour quoi que ce soit d'autre, d'ailleurs. but in my arms, she was always lolita. 2598960201
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Anouk Yash

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MessageSujet: Re: but in my arms, she was always lolita.   but in my arms, she was always lolita. EmptyLun 26 Déc - 11:44

merci, toi.
je n'hésiterais pas à venir vous faire chier, si besoin est. cela va de soi.
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MessageSujet: Re: but in my arms, she was always lolita.   but in my arms, she was always lolita. EmptyLun 26 Déc - 17:19

sainte merde, cette fiche. but in my arms, she was always lolita. 830152195
ne te moque pas des autres qui y croient encore, qui espèrent un peu, toujours. cette phrase est sublime. la relation d'anouk avec ce qu'elle appelle son frère, que tu vas pouvoir exploiter dans les jeux rps de l'imaginaire (ça promet), le passage où tu décris le jeu au piano, j'ai dévoré cette fiche et ce personnage est une merveille, on sent la profondeur du personnage, sa force de fuir et son désarroi, merci pour ce régal.
Le jeu commence pour toi, n'oublie pas d'explorer tous les lieux cachés qui te permettront de rendre anouk plus intense que jamais. I love you
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Anouk Yash

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MessageSujet: Re: but in my arms, she was always lolita.   but in my arms, she was always lolita. EmptyLun 26 Déc - 17:26

je.. merci à toi plutôt. et à ce forum qui ravive l'imagination, l'inspiration et tout le reste I love you
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Maganda Rivers

Maganda Rivers




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MessageSujet: Re: but in my arms, she was always lolita.   but in my arms, she was always lolita. EmptyLun 26 Déc - 17:28

but in my arms, she was always lolita. 2598960201 but in my arms, she was always lolita. 3563782329 but in my arms, she was always lolita. 2833161931
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MessageSujet: Re: but in my arms, she was always lolita.   but in my arms, she was always lolita. Empty

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