« Dying world of radiation, victims of mad frustration, burning globe of oxy'n fire. OXYGEN. Like the electric funeral pyre. »
WE'RE ALL FUCKING MAD HERE. « J'suis désolé, j'me rattrap'rais l'année prochaine, promis. Ne jamais croire qu'il tiendra ses promesses. T'es belle, je t'aime. Ne jamais le croire tout court. Viens, on va essayer un truc. Ne jamais accepter une de ses expériences. T'en fais pas, ça f'ra pas mal. Cela fera effectivement mal. J'suis pas un salop. Ce n'est pas un salop. C'est juste une enflure, une saloperie, une sangsue qui vous prendra tout c'qu'il peut, tant qu'il l'peut. Même si ça n'a aucun intérêt, aucune valeur pour lui. Quoi ? Oh, non, j'trouve ça vraiment naze de passer ses nerfs avec la violence. Accroc à l'ultraviolence, vous entendre hurler sous ses coups, le supplier d'arrêter lui fera attendre l'orgasme. J'suis malade à la vue du sang. Est presque dans un état secondaire. Ses nerfs tremblent, il est comme secouer de spasmes. Ça le fait vibrer. Le cul sans consentement de l'autre ? Mais c'est ignoble. Est ignoble au plus au point, sans conscience ni remords. Mais si, c'que tu dis m'intéresse. Lol. »
nicoteen/faustine →
seize. →
dès que j'peux. →
mon dieu.
Dernière édition par Reno Sterv le Dim 25 Déc - 23:52, édité 9 fois
« Come with me let's get together in my comic strip. Let's talk in bubbles let's go BANG and ZIP. Forget your troubles and go SHEBAM. »
THE NOISE OF YOUR HEAD AGAINST THE PAVEMENT. Et j'ouvre les yeux. C'est comme dans ces jeux vidéos auxquels je jouais durant l'adolescence, qui m'avaient donné ce goût prononcé pour l'hyperviolence. Une sorte de GTA aux graphismes améliorés, qui frôlent presque le réel. Presque. Rapide coup d'oeil autour de moi. Une Ford Mustang FastBack de 67 garée sur le bord de la route. Nouveau regard sur les alentours. Coup de coude, verre brisé, éclat dans l'bras. Je l'rentre jusqu'à l'épaule pour ouvrir la portière de l'intérieur et monte. J'démarre. Au bout d'la rue, une p'tite vielle traverse. J'accélère. Combien, déjà ? Cinquante point la vielle, soixante si elle a un déambulateur. J'fonce. Elle roule sur l'capot et r'tombe aussi sec sur le macadam. Et là, j'sens mes poils se dresser sur mes bras, j'sens la chaleur monter en moi. J'regarde la rue qui défile par la f'nêtre, et j'vois une bande de lycéenne. J'coupe le moteur au milieu d'la route, j'sors. Sourire charmeur, main dans les ch'veux, regard soutenu. J'm'approche, j'suis tout prêt. J'sens l'odeur de la rouquine. Fruité, exotique. J'ferme rapidement les yeux, et j'inspire. Un demi-sourire s'dessine sur mon visage. Bras en appui cont' le mur, j'plante mon r'gard dans l'sien. J'sais qu'elle a comprit. Elle s'excuse, m'dit qu'on l'attend, tandis qu'ses copines sont d'jà éloignées. Z'avez peur, sûrement. Elle fait pour partir, j'saisis son poignet et j'la plante contre le mur. J'vois qu'elle respire plus rapid'ment, alors qu'ma main s'faufile sous son t-shirt. Plus d't-shirt, si c'n'est le morceau déchiré qu'j'ai dans la main. J'le laisse tomber à terre, et j'me colle à elle. J'sens ses seins qui s'soulèvent vite à cause d'sa respiration saccadée, et pendant qu'ils s'collent un peu plus contre mon torse, j'sens qu'ça vient, qu'l'excitation monte. Et là, tout s'passe plus rapid'ment qu'prévu. Elle a plus d'jean, plus d'culotte tandis qu'retire ma ceinture. Là, maintenant, contre ce mur, sans qu'elle le veuille, j'la serre. Elle s'débat. Pauv' conne, fais pas ça. Elle s'arrête pas, elle m'mord. J'la baffe. Elle pleure. J'la serre. Toujours plus vite. Elle recommence à s'débattre. Nouveau coup. J'sens qu'ça vient.
Dernière édition par Reno Sterv le Lun 26 Déc - 2:06, édité 12 fois
« Father, yes son, I want to kill you. Mother... I want to fuck you. »
NIGHTMARE. Sans prév'nir, tout s'effondre. J'ai plus rien sous les pieds, qu'du vide, du noir. J'tombe, mais j'le sens même pas. C'est l'néant, l'infini. J'me vide de tout. Toute cette p'tain d'rage que j'garde en moi, toute cette salop'rie d'violence que j'lâchais sur des bons à rien à longueur d'journée. J'laisse derrière moi c'te rancœur qui m'bouffe les tripes, qui m'fout la haine d'puis toujours. Celle qui fait qu'j'suis c'que j'suis. J'bouffe mes mots, j'mâche mes syllabes. J'me sens mou, tout mou. J'perds toutes mes sensations, une par une. J'me dis qu'j'pourrais plus jamais rire. Qu'je sentirais plus jamais l'excitation grimper. Qu'j'pourrais aller m'faire foutre pour éprouver un putain d'désir. Encore plus pour pouvoir ravoir la trique un jour. J'me perds, en bref. J'suis plus moi. J'ressent du dégoût, j'ai la gerbe. Ça m'fait chier. C'plus pareil. J'crois qu'je finis par vomir, j'en sais rien, j'sens plus rien, j'vois que dalle. La chute est foutr'ment longue. J'ai la tête qui tourne, j'ai envie d'chialer. J'me replis sur moi-même. J'sens qu'j'approche du sol, c'froid, de plus en plus. J'comprends d'un coup c'qui m'arrive. J'crève.
Dernière édition par Reno Sterv le Lun 26 Déc - 2:25, édité 4 fois
« Fantasies are more than substitutes for unpleasant reality ; they are also dress rehearsals, plans. All acts performed in the world begin in the imagination. »
FANTASY AND REALITY. Sursaut. J'me réveille, en sueur. La pièce, elle est noire. Pour changer. La lumière d'ce putain d'soleil perce pas à travers mes volets et j'ai c'drôle de sentiment au fond d'moi. J'me r'dresse, m'colle au mur et ouvres les yeux sans rien voir. J'me sens seul. Y a comme un vide dans l'creux d'mon ventre, et ça m'fait flipper. Comme si on m'avait r'tirer quequ'chose. Mes yeux s'adaptent pas à l'obscurité, c'mort. J'me lève, m'cogne, déglingue c'te salop'rie d'volet. Et que dalle. Pas d'soleil, juste la lumière d'la lune, ou d'ce qu'elle reflète. J'en sais rien, et j'm'en branle. J'vis au premier étage, en d'ssous c'est d'l'herbe. C'pas haut. Est-ce que j'suis vivant ? Vivant. J'me répète ce mot, j'ferme même les yeux pour l'dire. Et j'saute. J'atterris à g'noux. J'ai mal, j'saigne, j'm'en fou. J'avance, à moitié à poil, et il caille. J'ai froid, j'tremble. Faut qu'je trouve un truc à faire,un truc qui m'réchauffera. J'lève la tête, j'vois une silhouette. Grande, élancée. Une pétasse blonde passe sous le réverbère d'la rue. L'seul, l'unique. Une décharge dans l'ventre. J'la saisis par l'bras, j'fou ma main sur sa bouche pour pas qu'elle gueule. On est à côté d'l'entrée d'l'immeuble. J'souris, j'resserre mon emprise. Elle panique, donne des coups. J'la frappe avec mon g'noux blessé dans l'dos, elle s'immobilise et r'tient un cri. J'rentre dans l'hall et la conduit vers les caves. J'retire pas ma main, elle me mord. J'tâte ma poche arrière et sors ma lame. J'la fou vers les caves, par terre. J'déchire son manteau, j'vois qu'c'est d'la marque. Une bourgeoise bêcheuse, c'que j'préfère. L'morceau d'tissu m'serre à la bâillonner, elle allait hurler. Et j'la désape. Et j'rentre en elle. Et elle pleure. Mais c'putain d'vide est toujours là, malgré mes coups d'reins. J'ressors ma lame, j'la porte à son visage. J'la griffe, l'égratigne assez pour voir du sang qui commence à couler. C'toujours pas comblé. J'enrage. Sans pouvoir m'contrôler, j'rentre l'argent dans l'creux d'sa poitrine, j'la sens s'cambrer. Elle s'vide de son sang. J'me r'lève, me rhabille, et la r'garde. Elle est entrain d'crever, à poil dans une cave. J'la r'garde. Première victime. Premier mort. Mais p'tain, est-ce que j'suis entrain d'rêver ?
Dernière édition par Reno Sterv le Lun 26 Déc - 2:39, édité 4 fois
Invité
Invité
Sujet: Re: ERROR 404. Dim 25 Déc - 23:38
Citation :
Mais si, c'que tu dis m'intéresse. Lol.
amen. petit a) tu es géniale. petit b) ce personnage me botte, un truc de malade.
Reno Sterv
Sujet: Re: ERROR 404. Dim 25 Déc - 23:39
j'm'attendais à mieux d'ta part, tu m'déçois alizé. u_u mais ouais, je sais, reno est moi sommes géniaux.
Tito Korhonen
Sujet: Re: ERROR 404. Dim 25 Déc - 23:57
J'dis amen à ton début de fiche, Reno promet, vraiment. Hâte de lire la suite, en tout cas.
Reno Sterv
Sujet: Re: ERROR 404. Lun 26 Déc - 1:33
j'espère n'pas te décevoir, alors.
Tito Korhonen
Sujet: Re: ERROR 404. Lun 26 Déc - 2:49
... J'ai envie d'dire : même pas besoin d'te balancer que t'es validée, c'est une évidence. J'adore Reno, sincèrement, à la fois brut et complètement paumé. Avec cette espèce d'impression qu'il cherche désespèrent quelque chose qu'il n'aura jamais, et caractérise cela par la violence. Il inspire autant de peine que de mépris. Enfin, bref, j'suis fan.
Dernière édition par Tito Korhonen le Lun 26 Déc - 2:50, édité 1 fois
Reno Sterv
Sujet: Re: ERROR 404. Lun 26 Déc - 2:50
graou, merci. j'aime bien, j'ai pas du tout l'impression qu'on répète ce qu'on a dit sur msn. enfin, je n'entrerais pas dans les détails, hein. t'en découvrira encore plus via rp.
Tito Korhonen
Sujet: Re: ERROR 404. Lun 26 Déc - 2:53
Héhé, t'as vu, j'suis d'une originalité folle : j'répète ce que j'ai dis sur M.S.N à son propos, c'est rien, c'est l'heure. Peut-être. Totalement, j'ai hâte du coup.
Reno Sterv
Sujet: Re: ERROR 404. Lun 26 Déc - 2:55
ah mais tellement. boarf, tu me diras, on a plus approfondi sur msn, donc bon, là ce sera la version résumée.
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Sujet: Re: ERROR 404.
ERROR 404.
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