Ginta Lapina applestorm

WE'RE ALL FUCKING MAD HERE. « Trop de souffrances dans ce bas monde. L'amour ne suffit plus, l'amour a cédé, dernier rempart face à la bestialité de l'Homme, le paradis semble bien lointain de nous, plus loin que jamais. Aujourd'hui, il serait presque pêché que de faire preuve de générosité. Trop vite bouffé, dévasté par la cruauté des êtres, par l'implacable destin. Cette loi animale, qui énonce que le plus fort a toujours raison, et que nous, pauvre agneau perdu, nous devrons obéir, nous agenouiller devant eux. Cette loi régit désormais le monde, notre monde, berceau de la vie. Désormais, la pitié n'est plus de mise, chacun pour soi et on verra bien qui tiendra. Ou qui ne tiendra pas. Je vais tomber, basculer, encore une fois, je le sens, ce malaise. Attendre, passivement, que la fin arrive, pourquoi pas. N'est-ce pas aussi stupide que de se battre jusqu'à l'épuisement, quand on est conscient que face à la réalité, nous ne sommes capables de rien? »

Pseudo → Mim

Âge → 16 ans

Présence → Dès que je peux

Je super-méga kiffe

©Peanut Butter

DREAM. Imaginez une prairie verdoyante qui s'étend à perte de vue, vide. Totalement vide de vie, aucune présence, aucun mouvement mis à part celui de l'herbe, ondoyant sous la brise légère et rafraîchissante. C'est un endroit où il fait toujours beau, le soleil brille et donne à l'air une température douce et réconfortante. Tout ici n'est que calme, beauté et fluidité. Les formes n’agressent pas mes yeux, aucune épine ne parsème mon chemin. Quand je marche là-bas, mon esprit se vide, entièrement. Plus aucun souci n'obscurcie mes pensées, je me sentais libre. Une liberté synonyme de bonheur. Une liberté qui n'existe plus ailleurs. Ce monde, il n'est pas tout droit sorti de mon imagination, il existe réellement, quelque part. Je le sais au plus profond de moi depuis la première fois que j'ai fait ce magnifique rêve. C'est mon enfance. L'horizon est libre, à droite ou à gauche, aucun obstacle. N'est-ce pas cela le plaisir éphémère que l'on ne connait durant l’âge tendre qu’est l’enfance? L'essence même de la jeunesse était contenue dans ce lieu, c'était l'insouciance concrétisée.

Imaginez maintenant qu'au fil de votre promenade, votre corps perd toute consistance. Que l'objet de vos souffrances, la cause de nombreux de vos tracas ne soit plus qu'un lointain souvenir. Progressivement, mon corps n’est soumis à plus aucune pression, seul le vent le porte et devient son seul et unique maître. Sous mes yeux ébahit, et qui ne se lasse jamais de ce spectacle, la Terre entière s’étend à mes pieds, elle m’appartient. Je suis seule au milieu du vide, je le vois, mais pourtant, je me sens enveloppée par quelque chose. Quoi ? Je l’ignore, ce n’est pas quelque chose qui existe dans le monde réel… Et pourtant, c’est merveilleux. Comme un lit douillet un matin divers, mais dans lequel la chaleur ne serait jamais ni trop élevé, ni trop basse. Un lit dans lequel le contact avec les draps ne se ferait pas sentir, néanmoins l’attrait est identique. Je me sens bien, c’est mon cocon, le halot dans lequel tout va toujours bien, je n’oublie pas pour autant les problèmes de l’extérieur, car je sais que quand je quitterais ma bulle, tout réapparaître. Tout ? Je ne sais pas ce dont il s’agit, c’est une chose capable de me glacer le sang, de faire frissonner mon âme, à défaut de pouvoir atteindre mon enveloppe corporelle. Je n’y pensais jamais à tout cela, aussitôt l’idée m’avait-elle effleurée, aussitôt je l’avais oublié. Parce que c’était aussi le paradis du présent. Il n’y avait ni passé, ni futur. On pouvait vivre minute par minute, rien ne venait troubler l’endroit. La magie opérait toujours, chaque fois que je me retrouvais là-bas. Chaque jour, j’espérais me rappeler de ce cadeau que m’offrait la nuit, qui m’aidait à affronter la dure réalité, mon échappatoire, le plus beau qu’aucun homme n’aurait osé espérer.

©Peanut Butter

NIGHTMARE. rien ne va plus. tout se barre en couille, les rideaux de la scène se déchirent, le théâtre prend feu. ton personnage connait l'enfer, que ce soit en rêve, dans son passé, ou dans son présent. décris-nous les démons qui le hantent, ses angoisses, les parties les plus noires de lui, qui sont sûrement, au fond, les plus pures et les plus sincères. parce que l'homme est un loup pour l'homme, c'est-à-dire pour lui-même.

©Peanut Butter

FANTASY AND REALITY. quand le fantasme s'immisce dans la réalité. toujours, malgré nous, nous introduisons dans le réel une touche de surréalisme qui nous permet de l'accepter tel qu'il est: plat, cruel, imparfait. nous inventons le bonheur. des étincelles qui nous tiennent en haleine, malgré les coups de la vie. écris cette réalité teintée de la couleur qui rend ton personnage fébrile, sa raison d'être, son plaisir secret, ce qui, sans le rapprocher du mot "sexe", pourrait s'appeler... fantasme.
rêve éveillé.