En premier lieu, les groupes se basent, uniquement, sur la perception qu'à votre personnage du Monde Imaginaire. De plus, ils peuvent être évolutifs. Ils sont répertoriés par stade numéroté, ce qui permet d'instaurer un certain ordre d'évolution, simplifier le fonctionnement. On peut passer d'un stade à un autre, en suivant l'ordre des numéros. Certes, il est donc impossible de faire un saut gigantesque du stade 1 au stade 5. Mais, au fur et à mesure, la confrontation avec l'imaginaire peut tout à fait doucement évoluer, se développer d'avantage. Par exemple : un drogué (stade 4), plus sa dépendance augmente, plus il est envisageable qu'il sombre vers la névrose, folie, jusqu'au stade 5. Mais cela prend du temps, il faut conserver un certain réalisme au jeu, c'est tout un travail qui se fournit lors des RP's. Nous n'accepteront en aucun cas les évolutions éclaires, les raisons semblent évidentes.

Pour changer de groupe, il n'y a pas de formulaire. Il vous suffira juste d'envoyer un M.P à un des administrateurs, expliquer le pourquoi du comment de ce changement, le justifier (RP et cætera). Puis ce dernier s'occupera de valider ou pas votre requête. Si acceptée, le changement du groupe sera effectué dans la foulée.

« Alone, bodies confused, memories misused. »

Est-ce que tu rêves parfois ? Tu n'en sais rien, tu espères que c'est le cas. Enfin, tu sais que tu dois en faire mais tu ne parviens jamais à t'en souvenir. Tu n'as pas la moindre idée de ce qui se passe dans l'imaginaire et tu le regrettes parfois. Les gens parlent souvent de l'imaginaire mais tu es incapable de te mêler à la conversation puisque ce lieu t'est tout simplement inconnu. Tu aimerais changer ça. Ou pas. Peut-être qu'au fond, ça te va très bien de ne pas te souvenir de l'imaginaire au lieu que ses tentacules tentatrices ne s'enroulent autour de toi et ne t'entrainent vers le fond. Ce que tu ignores ne peut pas te faire de mal. Cela peut tout de même s'avérer gênant quand quelqu'un que tu as rencontré dans l'imaginaire te reconnait alors que tu n'as aucun souvenir de lui. Que tu le regrettes ou non, tu ne peux développer aucune addiction à l'imaginaire et en soi, c'est plutôt une bonne chose. Mais méfie-toi, tu pourrais bien ne pas tarder à te souvenir de tes rêves.

« The ghost inside my head, it never sleeps, it just rearranges thoughts and leaves me numb for weeks. But I'm okay, yeah, I feel fine. »

Oui, bien sûr que tu te souviens de tes rêves. Mais tu ne peux pas admettre que ce qui se passe dans l'imaginaire arrive vraiment. Tu ne crois pas au surnaturel, tu ne peux pas accepter la part de réalité que contiennent tes songes. Alors tu n'en parles pas et si l'on t'interroge à ce propos, tu prétends que tu ne t'en souviens pas. Certes, tu es confronté à quelques coïncidences troublantes, comme cette fille que tu croises seulement aujourd'hui et qui s'est incrustée dans ton rêve de la veille sans que tu ne l'aies jamais vue. Mais tu chasses ces détails dans un coin de ton esprit. C'est plus simple comme ça. Le surnaturel, ça n'existe pas.

« Memory comes when memory's old. I am never the first to know. »

L'imaginaire, tu aimes ça, mais dans la limite du raisonnable. Tu te souviens parfaitement de tes rêves, tu as compris que l'imaginaire existait vraiment. Tu acceptes le surnaturel qui s'incruste dans ton existence. Mais toi, tu es averti. Tu sais combien il peut être dangereux de te laisser aller à cette apparente quiétude. Tu sais que l'imaginaire n'attend qu'un faux pas, qu'une minuscule erreur, pour s'emparer de toi. Et toi, tu ne veux pas sombrer. Tu tiens à ta vie, tu ne veux pas perdre de vue la frontière entre le réel et l'imaginaire. Alors tu t'efforces de garder la tête hors de l'irréel.

« You push the needle in from life you escape, reality's black drape, colours in your mind satisfy your time. »

Tu ne vis plus que dans l'attente de l'imaginaire. La vie réelle ne t'intéresse plus. Quelle satisfaction peux-tu trouver dans les vagues plaisirs que le monde a à t'offrir ? Rien de comparable à la jouissance sans borne que tu éprouves dans l'imaginaire. Monde sans limite et sans morale. Tu peux y faire ce que tu veux, tu n'as pas à réfréner tes pulsions, rien de ce que tu y fais ne peut t'être reproché. Mais voilà, tu as fini par en devenir dépendant. Tu as besoin de l'imaginaire, tu en as salement besoin. Mais tu es incapable de rêver, incapable de t'enfuir. Le seul moyen que tu as trouvé pour échapper aux frontières du réel, c'est la Black Meat. C'est comme ça que tu es devenu un zombie. Tu sais à quoi tu ressembles, tu sais ce qu'on dit de toi. Tu te laisses dépérir. La réalité ne t'intéresse plus. La seule chose qui attire ton intérêt, c'est l'imaginaire. Les gens ne comprennent pas le sens de ton autodestruction volontaire. Ils ne savent rien. Ils ne réalisent pas que l'imaginaire, c'est le pied.

« Has he lost his mind ? Can he see or is he blind ? Can he walk at all, or if he moves will he fall ? Is he alive or dead ? Has he thoughts within his head ? We'll just pass him there. Why should we even care ? »

L'angoisse déchire ton cerveau, anéantit ta raison. Rien n'est réel, rien n'est rêvé. Incapable de faire la différence, tu navigues entre deux mondes jadis si distincts qui se côtoient et s'entrecroisent. Tu ne distingues plus le vrai du faux. Tout se mélange dans ta tête, s'entremêle dans un bordel monstre. Comme des flashs lumineux t'empêchant d'y voir clairement. Réel. Irréel. Deux mots qui ont perdu toute signification à tes yeux. Le réel est devenu irréel et l'irréel réel. Tu es complètement perdu, tu n'as pas la moindre chance de t'en sortir. Tu as besoin de l'imaginaire pour exister, tu es complètement accro à la dross. Mais le pire dans tout ça, c'est que tu foires toujours tout. Que tu le veules ou non, tu ne parviens plus à comprendre quand tes actes ont des conséquences réelles, alors tu agis selon ton bon vouloir, selon le monde où tu penses te trouver sans pouvoir avoir la certitude que tu es dans le juste. Tu sombres dans une folie sans nom, une folie qu'on ne peut comparer à rien. Il n'y a qu'une étape qui t'attend après. La fin.