ENDLESS WALTZ
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Zero Easton

Zero Easton




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MessageSujet: ◀ ▶ the end of nights we tried to die   ◀ ▶ the end of nights we tried to die EmptyMar 13 Déc - 19:12

zero alice2 easton

pas du surnom →
Née le
20/11/1992
(19 ans), à
Bâton Rouge
(pays) →
Américaine →
Origines polonaises→
célibataire →
bisexuelle →
vendeuse chez l'disquaire →
So fucked up inside.



ASHLEY SMITH ©TUMBLR
« Dying world of radiation, victims of mad frustration, burning globe of oxy'n fire. OXYGEN. Like the electric funeral pyre. »


WE'RE ALL FUCKING MAD HERE. « Zero n’est rien. Zero est tout. Zero est une hallucinée parmi tant d’autres. Zero n’est pas importante. Zero est pleine de contradiction. Zero est folle, sans cesse au bord du gouffre, elle menace de sombrer à tout moment. Zero est dérangée, Zero ne devrait pas vivre. Zero aurait dû mourir. Mais Zero est en vie. Zero est complètement perdue. Zero est dépendante de l’imaginaire, elle ne peut plus sans passer, arrivée au stade où elle n’est même plus capable de faire la différence entre l’imaginaire et la réalité. Zero est une erreur. Zero est traumatisée. Zero a une peur panique de l’eau. Zero accepte la souffrance sans tenter de s’y soustraire parce que c’est sa punition pour avoir laissé mourir son frère. Zero déteste voir la douleur des autres, elle veut être la seule à souffrir. Zero ne supporte pas de se trouver confronter à leur folie, car elle n’est que le reflet de sa propre déchéance. Zero n’aime pas qu’on lui résiste. Zero est complètement irresponsable, elle ne réfléchit jamais avant d’agir, ne tient pas compte des conséquences. Zero, elle aboie beaucoup mais au fond, elle n’a pas assez de force pour mordre. Zero ne s’en sortira pas. Et elle le sait. »


velvet.irony →
17 ans →
6/7 →
on se doute que j'aime le forum, hein


Dernière édition par Zero Easton le Mer 28 Déc - 20:52, édité 8 fois
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Zero Easton

Zero Easton




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MessageSujet: Re: ◀ ▶ the end of nights we tried to die   ◀ ▶ the end of nights we tried to die EmptyMar 13 Déc - 19:13

LABYRINTH OF DREAMS.



©COPYRIGHT
« Come with me let's get together in my comic strip. Let's talk in bubbles let's go BANG and ZIP. Forget your troubles and go SHEBAM. »


DREAM. J’m’envole. Putain quel pied. Sans les barrières du réel, les frontières de ma raison dérangée se sont étendues sans plus de limites. Les couleurs colorées et acides, les rues sinueuses et difformes, les ombres déformées et démesurées. Je cours, je tourne sur/autour de moi-même, je hurle, je ris. J’exulte. Je m’éclate seule dans mon comic (s)trip.
Je pense à une clope et elle apparait dans ma main. Putain, c’est magique. L’imaginaire, c’est tellement mieux que la réalité. C’est la seule manière de vivre qui me semble acceptable.
J’comprends pas les gens qui disent que c’est pas bien la drogue. J’veux dire, bien sur que c’est mauvais mais c’est aussi la plus belle chose qui me soit arrivée. Le pire, c’est les gens qui essayent d’en sortir. Faut être lucide, personne n’arrive à y échapper une fois qu’il a commencé. C’est même pas la peine d’essayer, c’est déjà perdu d’avance. Mais faut assumer ses choix. Tout le monde le sait que la drogue, tu deviens accro et tu ne vis que pour ça. Si tu tombes dedans, c’est pas parce que t’as envie de vivre. La drogue c’est simplement une manière un peu plus belle que les autres de vivre intensément avant de mourir.


Dernière édition par Zero Easton le Mer 28 Déc - 18:03, édité 2 fois
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Zero Easton

Zero Easton




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MessageSujet: Re: ◀ ▶ the end of nights we tried to die   ◀ ▶ the end of nights we tried to die EmptyMar 13 Déc - 19:13

THE BUG.



©COPYRIGHT
« Father, yes son, I want to kill you. Mother... I want to fuck you. »


NIGHTMARE. Une note sonne à mon oreille. La mélodie reprend, tout doucement. J’dois tendre l’oreille pour l’entendre. Quelques malheureux sons qui donnent un aspect lugubre à la scène. J’ai pas peur. J’ai peur de rien. J’suis invincible. Mais j’aime pas les fantômes. J’accélère. Nuit épaisse. Lune rouge de sang. Teinte funeste. J’ai pas peur de mourir. J’ai peur de plus pouvoir rêver en paix. J’croise un gars étrange. Il a pas de tête, juste un trou béant à sa place. Ses pensées virevoltent autour de sa tête comme des mauvaises herbes. J’en attrape une au vol, elle rejette tant de rancœur et de vengeance que j’la lâche, comme brûlée sur le coup. J’veux m’échapper, partir le plus vite possible. Laisser cette chose derrière moi. L’oublier. Faire comme si ça s’était jamais passé. M’voiler la face, m’enterrer comme une putain d’autruche. Au fond, j’suis qu’une lâche. J’me heurte à un mur. J’sais pas d’où il vient, il a poussé en un instant. Putain. J’tremble. C’pas ma faute si j’le supporte pas. J’m’esquinte contre le mur. J’ai les mains en sang. J’m’en fous, j’veux juste m’barrer d’ici. Des larmes dévalent mes joues pâles. Putain d’gouttes salées qu’j’ai pas été foutue d’retenir. Une silhouette indistincte traverse le mur sans mal. J’la regarde sans comprendre. Qu’est-ce ça veut dire ? Que c’est moi qui délire ? Instinctivement, j’me tourne vers l’autre, le mec sans tête. L’est toujours là. J’sens ses yeux fixés sur moi, même s’il en a pas. Sa figure se dessine, apparait peu à peu, comme si on venait de la colorier. Un cadavre en train de pourrir. Mais malgré ses chairs décomposées, j’parviens à l’reconnaître. « C’est ta faute. C’est toi qui m’as tué » m’accuse la silhouette ensanglantée. J’hurle. Encore et encore. J’parviens pas à m’arrêter. L’autre se retourne vers moi et m’regarde, interloqué. Il pige pas, comprend pas pourquoi j’crie. M’regarde comme si j’étais folle. J’suis à deux doigts d’exploser en sanglots. J’frôle la crise de nerfs. Au fond, p’t’être bien que j’suis folle. C’serait pas étonnant. Tu m’as tué. Tu m’as tué. Tu m’as tué. Ça s’répète des centaines de fois dans ma tête, comme un écho à la fois proche et lointain. J’me sens mal. Un mal de tête immonde me terrasse. J’vois trouble, ma vision s’brouille. Noir noir noir. Reste que du noir. J’me sens partir. Je sombre.


Dernière édition par Zero Easton le Mer 28 Déc - 14:33, édité 4 fois
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Zero Easton

Zero Easton




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MessageSujet: Re: ◀ ▶ the end of nights we tried to die   ◀ ▶ the end of nights we tried to die EmptyMar 13 Déc - 19:13

DIRTY PLEASURE.



©COPYRIGHT
« Fantasies are more than substitutes for unpleasant reality ; they are also dress rehearsals, plans. All acts performed in the world begin in the imagination. »


FANTASY AND REALITY. L’horizon sombre. Le ciel se confond avec la terre. Le monde s’écroule. Tout bascule en un idéal de destruction tordu. Chaos total, absence de logique. Fin de l’espoir. Du sale espoir. Tout sombre et c’est définitif. La perfection se fissure. Le soleil perd sa place dans le ciel. Il tombe et se noie dans l’eau rouge du sang versé par tous ceux qui se blessent dans les mots. L’écarlate du couché de soleil disparu. Le monde tombe en morceaux. La terre se craquelle. Petits bouts incapables de se retenir seuls qui dégringolent au fur et à mesure. Au fond il n’y a rien. Rien qu’un grand trou noir qui aspire tout comme la gueule du loup, le vortex infernal. Dépotoir de l’humanité, immense et sans fin. On détruit tout et on repart à zéro. On a foiré, le monde sera mieux sans nous. Le Néant. C’est tout ce qui nous attend. La fin. La paix. Plus de pensées, plus de voix malades qui s’insinuent dans ma tête. Plus rien. Juste l’obscurité. Et le silence. Ça fait peur, un peu. Mais c’est plus simple. Au fond, faut croire que j’suis pas faite pour me battre. J’suis pas de ce monde-là. Je l’ai toujours su. Vaut mieux renoncer maintenant avant que les dommages ne soient irréversibles. C’est pas comme si je changeais quelque chose, comme si on changeait quelque chose. Tout est pire avec nous. Avec moi. J’sais pas vivre. J’suis pas bonne à ce jeu là. J’foire toujours tout et j’en ai conscience. J’suis incapable de m’en sortir. Incapable de faire quelque chose de bien. Je sombre et je finis toujours par faire sombrer les gens qui sont avec moi. Je me fiche de ce qui peut m’arriver, de ce que je me fais à moi-même, mais j’veux pas être responsable de la fin des gens que j’aime. Justement parce que je les aime. Mais j’suis incapable d’aimer correctement. J’aime jamais de la bonne manière. J’peux pas faire quelque chose de bien. J’aime toujours trop ou pas assez. La juste mesure est un concept qui m’est inconnu. C’est pour ça que quoi que je fasse, je me plante, peu importe combien j’essaie. Finalement j’ai trouvé la solution idéale. J’arrête d’essayer.
Un trait bleu déchire le Néant. Y a plus rien. Plus de ciel. Plus de terre. Plus de couleurs. Juste du noir. J’flotte au milieu de nulle part, au milieu des vestiges de ce qu’on était. J’ai toujours su qu’on était tous voués à disparaître, moi en particulier. Au fond, j’suis rien. A fucking waste of space. Une psychotique incapable de faire la différence entre la réalité et l’imaginaire. Poupée hallucinée. Les tentacules se nouent et se dénouent, s’emmêlent et tordent mon ventre. Oh peur, délicieuse agonie terrifiante, si tu savais comme je t’ai attendue. Adrénaline à ma vie misérable et dénuée de Plaisir. Ça m’fait marrer, j’exulte.
J’suis heurtée par un éclair rouge qui m’déchire. L’écarlate s’écoule de mon corps. Un rire malade m’échappe. Je meurs putain. Enfin. Je meurs et j’m’en fous. L’infini, l’absolu. Putain combien de fois j’ai essayé de l’atteindre/étreindre. C’est la fin bordel. La véritable fin. Pas de sursis pour aujourd’hui. Peu importe. C’est sans importance.
Déchirure à jamais irrémédiable. J’m’enfonce inexorablement. J’ressens rien, comme anesthésiée de l’intérieur. J’manque d’air, j’étouffe. Sensation au-delà du raisonnable, légèrement invraisemblable. Ça fait déjà quelques temps que je ressemble à rien qu’à un sale cadavre à la limite entre la mise en terre et la putréfaction qui a obtenu un putain de répit. Y a deux parties en moi, c’est pas la lucidité qui gagne. J’suis comme une flamme qui vacille. Et le loup dévore l’agneau. Le lion avale la gazelle. Je disparais comme un abcès qui se crève. Game over. La reine tombe. Échec et mat. This is the end beautiful friend, the end.

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