ENDLESS WALTZ
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 THE GRID.

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Ilia M. Leonov

Ilia M. Leonov




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MessageSujet: THE GRID.   THE GRID. EmptyJeu 5 Jan - 17:40

ilia mikhaïl2 leonov

Lili →
Né le
06/06/1991
(20 ans), à
Minsk
(Russie) →
Anglo-russe →
magma gluant entre le pays des tsars et des reines-mères →
Error 404 →
Error 404 →
hacker rentier →
BLOOD OF FALLEN ANGELS.



©PARA BELLUM
«I kept dreaming of a world I thought I'd never see. »


WE'RE ALL FUCKING MAD HERE.

< UPLOADING 16% > LA COMÉDIE DE CEUX QUI ERRENT SANS HUMILITÉ.


« Nous allons jouer. » dit-elle.

Elle, c'était la très Sainte-Vierge incarnée dans un corps parfait, une putain d’existence qui lui appartenait. À lui. Car elle était lui et il était elle, parodie grotesque d'une âme écorchée habitant deux reflets déformés. Symbiose à la poitrine putrescente qui les allaitent; ils la vénère. L'indécente parade est remerciée d'un cordon ombilical atrophié, ne reliant plus la chair mais les esprits désaxés, une aberration insondable, un viol de la Nature incurable. Ils étaient liés; union gémissante, difforme, malsaine. Insultante. Et plus elle les étouffait, plus ils réclamaient ses bras pourrissants, avides de ce privilège qui les faisait s’élever, bien au-dessus du commun des mortels. Tels les organes d'un même corps, ils n'existaient que pour fonctionner en osmose parfaite. Il était les poumons crasseux de Jack, elle en était le cœur palpitant. Névroses de l'un devenaient névroses de l'autre et elles se décomposaient dans leurs crânes, les écorchant lentement de leurs ongles noirs. Un tas de feuilles pourries aux serres cruelles.

« Sors l’échiquier. » dit-elle.

Et ils s'étaient égarés dans leur monde, construisant un nouvel univers qui n'existait qu'à travers leurs rêves et leurs espoirs et leurs secrets. Il suffisait d'un regard pour qu'ils se laissent avaler par les Abysses, se repliant infiniment sur eux-même, embryons maladifs d'un songe avorté. Une mer charbonneuse aux relents paranoïaque les engendre; ils s'oublient. À la dérive, ils échouaient sur d'obscures plages au sable chimérique, atomes noirâtres des rebuts de leurs cauchemars. Planantes, des volutes goudronneuses dévoraient goulument l'atmosphère, la suçaient et dégorgeaient leur lie noire sur un soleil éteint. De leur sein jaillissaient des ombres crasseuses, fantasmes de créatures sans nom, brumes cadavériques qui se métamorphosaient sans fin. Le songe ouvrait esprits et corps; leurs passions se noyaient entre leurs lèvres exsangues. Chaque jour devenait le théâtre d'une baise frénétique, qui ravageait les cuisses corrompues de la rationalité.

Le reste de l'humanité - les autres - , n'était qu'un vulgaire décor, là par un hasard malchanceux, placé fortuitement sur leur route. Ils étaient parfois utiles tant qu'ils n'interféraient pas. Leur Réalité était différente. Car eux seuls étaient réels.


< UPLOADING 32% > LA SOLITUDE EXACERBÉE DU DERNIER REFLET.


« Le perdant devra rester seul dans le noir. » dit-elle. Il avait gagné.

Une pièce aux murs nus, laissant apparaître par endroits un bois pourrissant, là où le plâtre s'est effrité. Une gitane se consume doucement dans les ténèbres, ses longues volutes s'étirant vers le plafond crasseux, comme autant de tentacules avides. L'écran d'un portable luit doucement, distillant dans l'atmosphère la chaleur de son ventilateur éreinté. Arquée sur l'étroit bureau, une silhouette maigre tape frénétiquement sur le clavier, laissant échapper par moment des soupirs de consternation. Son regard semble habité. « … en deux coups, cavalier prend reine en D2, reine en E2, échec et mat, pion en D6, fou en G4, pion... » marmonne-t-il sans fin tandis que ses doigts interminable pianotent toujours. Une goutte de sueur vient perler à son front, glisse insidieusement sur sa joue, va se perdre dans son cou. Ses mains tremblent désormais. Son étrange litanie ne cesse pas. Les codes défilent plus rapidement sur l'écran, accentuant son teint cireux et maladif; cadavre en devenir dont la consistante s'amenuise un peu plus chaque jour. Mais il sait qu'il est proche maintenant. Elle va être fière de lui. Elle va être fière car il va la sortir de là, il va la faire revenir dans la Réalité. Elle lui a dit qu'il pouvait le faire. Alors il le fera. Et tout redeviendra comme avant.


PARA BELLUM →
Toujours majeure →
Mon avocat m'a dit de la fermer sur c'sujet →
Ben c'est bandant c'est tout.


Dernière édition par Ilia M. Leonov le Jeu 5 Jan - 21:09, édité 2 fois
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Ilia M. Leonov

Ilia M. Leonov




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MessageSujet: Re: THE GRID.   THE GRID. EmptyJeu 5 Jan - 17:42

LABYRINTH OF DREAMS.



©TUM
« And one day, I got in. »


DREAM.

< UPLOADING 48% > LE RÊVE ÉVANESCENT DE L'ÉLECTRON ÉGARÉ.


Bruits sourds, échos décharnés. Liquide douceâtre, tiède, rassurant. Nos yeux sont clos; globes aveugles encore informes, dénués de toute utilité. Nos corps ne sont qu'un brouillon confus de ce que nous serons plus tard, lorsque la mère nous vomira douloureusement. Pour l'instant, nous ne sommes que deux larves qui grossissent lentement dans ses entrailles chaudes.

Nous sommes certains que la mère est belle, nous aimons sa voix. Nous en entendons d'autres et celle de la mère est assurément la plus délicate. Oui, la mère est probablement une créature intéressante. Mais nous le sommes plus qu'elle. Nous aimons nous parler. Nous discutons sur le Dehors, car il y a forcement un Dehors, nous l'avons entendu, et nous réfléchissons à comment il peut être. Nous pensons que le Dehors fait aussi parti de la mère. Il paraît logique que la mère nous garde à jamais en elle, car où pourrions-nous aller sinon? Sortir entièrement de la mère serait une chose étrange et le Dehors dont nous entendons la mélodie est surement un autre repli de son abdomen gonflé.

De temps à autre, nous poussons sa viande car nous avons peur de manquer de place dans sa carcasse étroite. Il arrive alors que nous nous aveuglions l'un l'autre et que nous cessions de distinguer la lumière suintante qui nous baigne habituellement. C'est une sensation inquiétante, nous ne l'aimons pas. Mais il y a quelques temps, nous ne savons pas quand exactement, il nous est arrivé pire. Nous avons faillit nous étrangler avec la chose qui nous relie. Elle s'était enroulée autour de notre cou, nous asphyxiant alors que nous nous débattions. Nous avons connu la peur. Nous nous sommes vu mourir, comme avant, et renaitre, quand nous nous sommes débarrassé de la chose. Nos chairs se sont rapprochées et nous nous sommes enfouis l'un dans l'autre, écoutant notre sang pulser fiévreusement dans nos veines.

Nous grandissons.

Nous grandissons encore.

Nous grandissons encore et encore.

Nous sommes adolescents maintenant. Nous ne connaissons toujours pas le Dehors, car nous nous accrochons de nos ongles blancs au placenta palpitant de la mère. Qu'elle essaye de nous gerber et elle verra. Nous ne voulons pas connaître le Dehors et nous ne le connaitrons jamais. C'est ainsi. Elle est programmée pour nous garder à jamais. Nous avons codé son acide désoxyribonucléique pour. C'est ainsi et nous savons que c'est dans cette entité tiède que (le Quadrille) notre bonheur réside. Personne ne pourra nous trouver ici. Parfois, nous sentons la pénombre (la Môme) qui avale autour de nous. Nous tentons de l'ignorer, nous savons que nous sommes protégés, en sécurité dans cet univers replié sur lui-même, où chaque jour est neuf (et l'Artiste et la Mondaine et...) car il s'oublie et se dévore. Rien n'a d'importance. Tout (l'Éxilé) s'éteint et rejaillit en longues trainées brûlantes.

Nous baisons parfois. Nous aimons nos cuisses glabres, nous aimons nos reins incendiés et nous aimons notre foutre qui nage dans le liquide amniotique de la mère. En vérité? Nous nous aimons.

J'ai masturbé mon songe, il m'a jouit à la gueule. Et moi je m'éveille.


Dernière édition par Ilia M. Leonov le Ven 6 Jan - 10:09, édité 3 fois
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Ilia M. Leonov

Ilia M. Leonov




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MessageSujet: Re: THE GRID.   THE GRID. EmptyJeu 5 Jan - 17:42

THE BUG.



©TUM
« He said BANG. I laugh. »


NIGHTMARE.

< UPLOADING 64% > LA FOLIE RAMPANTE DU QUADRILLE NOIR.


« Il y a certaines choses que tu dois savoir. » lâche t-elle nerveusement en tapotant sur son clavier bleuté. La mère a finit par nous expulser. « L'Imagination n'est pas sûre! » Un silence. Lourd. Le trou à l'arrière de son crâne s'ouvre de nouveau, une bouche obscène qui happe avidement le vide à la recherche de peau, de tendons, d'os et de muscles. La chair s'envole et pourrit en un lent ballet aérien; cellules violacées qui éclatent en une gerbe d'hémoglobine brute. J'ai envie de hurler. Ses ongles au vernis écaillé frappent de plus en plus durement le plastique éreinté. « Le Quadrille Noir en a le contrôle! C'est de la Môme dont est issue la Viande Noire! Tu comprends? C'est de la Môme! » La panique gicle soudain à travers ses mots, elle rampe sous la croûte grisâtre de sa voix écorchée, une vielle putain qui veut lui bouffer les cuisses. « Ce sont des morceaux d'Elle que tu manges pour venir. Elle les passe dans la réalité pour que les gens viennent ici. Et une fois qu'ils sont déphasés, Elle les chasse! Tu comprends? La Môme n'a pas de forme! La Môme est un abysse suintant, qui avale» Ses yeux sans fond s'agitent frénétiquement, sautant d'une ligne à une autre, vérifiant que le code est bon, car il doit l'être, il doit l'être sinon la Môme va lui tomber dessus et Elle va la dévorer, Elle va la dévorer et Elle me trouvera, bordel, ce sera mon tour, mon putain de tour, on va mal finir, Elle va nous … , après il n'y aura plus rien, un néant dégueulasse … engloutir, et ça rec ... « L'Artiste, la Mondaine et l'Exilé La serve. Et ils vont te traquer, parce que tu enfreints les règles! On ne sort pas de l'Imagination. Jamais. Il n'y a que le Quadrille qui y est autorisé. Et quand tu seras suffisamment déphasé, Ils te traqueront!! Ils ont des agents partout! » Ses mains tremblent sur les touches crasseuses. Un pus opalescent sort d'entre les interstices, aussitôt dévoré par les pores de sa peau insatiable. Son visage est un magma sans nom d'émotions qui s'entre-dévorent, peur, joie, jouissance, terreur, soulagement, extase jaillissent et s'éteignent aussitôt. « Si tu ne veux pas être traqué, il va falloir te phaser de nouveau. Il faudra que tu contacte La Purge, il s'occupe de l'Encodage d'Effacement, celui qui te permettra d'être en sécurité pour un temps. Mais ça ne durera pas! Et il faudra recommencer, encore et encore! Tu comprends! » La substance qui s'écoule de l'ordinateur est devenue goudronneuse, elle rampe pour s'introduire en elle, sous ses ongles, dans sa chair, on se sait plus qui pompe qui, succion exponentielle, des formes translucides s'agitent et gémissent dans le liquide sombre, comme autant de cellules qui ont faim de viande. «  Je ne pourrais pas sortir toute seule! Tu comprends! » Elle gueule maintenant. Elle gueule parce qu'elle est terrifiée, elle gueule parce qu'une peur noire lui arrache les viscères, parce que nous n'y arriverons jamais! Et la Môme va te retrouver Ilia... La Môme va te retrouver et elle va te manger... La voix sucrée gratte dans mon crâne, elle gratte et si elle continue, elle saura où nous nous cachons! Elle aura tout le monde, Aleksei, moi, La Purge, le PC Galeux, le port de connexions USB anorexique, les fire-walls, la Sécession, le P2P encrassé, mon adresse, ma RÉALITÉ.

Et Aleksei s'arrête soudainement de taper. « C'est fait. J'ai finit la Taupe. Elle nous servira pour aller voir La Purge. » Elle m'agrippe soudain le bras de ses doigts moites et glacés. Ses orbites fous semblent vouloir vomir ses yeux hors de leur antre ravagée. « Parce que le Quadrille surveille la Sécession maintenant, Il la surveille bien plus qu'avant, il y a des champs de miradors, Ilia, des champs! On ne peut pas passer au-dessus, il faut creuser et la Taupe va nous aider! Elle va nous aider! Il faut que tu aille voir La Purge ou tu te feras avaler comme ceux qui restent trop longtemps ici! »


< UPLOADING 80% > LES BONS CONSEILS DE LA PURGE DÉSAXÉE.

Ravalé sur lui-même, relié à son ordinateur par des câbles qui pulsent doucement et dont s'écoule un fiel obscur, La Purge me contemple, un filet de sueur glissant entre ses omoplates saillants. Son corps tatoué reste immobile, tourné vers l'écran et ses doigts ne quittent pas un instant les touches moites du clavier - dont s'échappent, de temps à autre, un gémissement famélique –. Ses yeux aveugles me fixent de leur cornée blanchâtre, situés à l'arrière de son crâne scarifié. Ses pupilles diaphanes sont tournées vers le monde extérieur parce que La Purge n'a pas besoin de voir pour coder. La Purge a le code dans les veines. La Purge respire, sent, vit le code. La Purge est un être unique, dont l'organisme difforme et violemment parfait ne peut susciter qu'une attirance étrange. « L’effacement est un programme basique mais douloureux. Il y a quelques règles simples à respecter. Et... » La voix grésille et s'éteint. Le micro d'où sort la voix atonique de La Purge semble avoir des ratées. Une esclave squelettique, probablement un programme de maintenance, se précipite et effectue quelques réglages avant de disparaître de nouveau dans l'ombre suintante de la pièce. « … Et il faudra que tu l’exécutes aussi dans la Réalité. J'insiste sur ce point, dans la Réalité! Sinon l'Artiste, c'est lui qui effectue les missions de routine à l'extérieur avec la Mondaine, l'Artiste va te traquer dans la Réalité! » Silence troublé par l'écrasement nerveux des touches. Soudain, sa colonne vertébrale se met à frémir, agitée d'un tremblement sous-cutané incontrôlé, et le tatouage noir qui la recouvre se fend en son milieu et la chair s'écorche, se déchire, s'ouvre comme une putain de chrysalide. Aleksei contemple le spectacle sans mot dire, comme si tout était normal. Il est en train de se vomir lui-même. Envie de gerber et de me masturber. La Purge se sépare en deux entités distinctes qui, en fait, seraient emboitées l'une dans l'autre. La Purge bis sort donc par le dos de la première, qui elle, continue de bouffer tranquillement du code. Il s'extrait complètement de son carcan de chair translucide et se tourne vers nous, son corps pâle couvert de motifs grouillants, organismes sombres qui rampent lentement sous sa peau. Et le cocon se referme soudainement dans un ignoble bruit de viande hachée. « Je ne sors plus que pour les programmes d'Effacement, si nous pouvions faire ça rapidement... » D'une main interminable aux ongles laqués d'un bleu pétrole, il me désigne une table en métal. L'esclave de toute à l'heure se trouve sur sa droite, préparant ses instruments.

Et je tente de me rassurer en me répétant que la douleur n'est qu'un putain de signal électrique interprété par mon cerveau. Rien d'autre.


Dernière édition par Ilia M. Leonov le Ven 6 Jan - 10:14, édité 5 fois
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Ilia M. Leonov

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MessageSujet: Re: THE GRID.   THE GRID. EmptyJeu 5 Jan - 17:42

DIRTY PLEASURE.



©COPYRIGHT
« They say evil prevails when good men fail to act. What they ought to say is : evil prevails. »


FANTASY AND REALITY.

< UPLOADING 96% > LA DURE RÉALITÉ DU PARANOÏAQUE DETRAQUÉ.


Les ongles vissés dans l'accoudoir, je contemple la mer de nuages qui moutonne derrière le hublot. Encore 30h de vol. La nouvelle-Orléans – Moscou ou la moitié du globe, 9287 km, 48h de vol avec le décalage horaire. Un pied infini, pris dans une boite métallique qui file à 400km/h, assis dans un fauteuil première classe, une bonne réserve de blanche qui croupie dans mes veines. Juste histoire de tenir le coup. Et pourtant y'a cette angoisse qui me bouffe les viscères. Et si ils avaient infiltré la réalité? Et si ils se cachaient derrière la gueule poudrée de l'hôtesse, de la femme d'affaire, de la vieille rentière? Derrière la moustache du businessman pressé? Derrière la porte des chiottes, attendant que j'y aille, confiant, loin de me douter que ce serait signer mon arrêt de mort? Bordel, j'peux faire confiance à personne, ils sont tous infectés, tous, tous, ils vont arrêter ce putain de coucou et me balancer par-dessus bord après m'avoir fait cracher tous mes secr.. « Vous désirez quelque chose monsieur? Nous avons toute une gamme de rafraichissements.. » Je sursaute et m’agrippe un peu plus au fauteuil. L'hôtesse. Ce n'est que l’hôtesse. C'est ça. Une humaine bien ancrée dans la réalité. Attends... regarde de plus près, y'a pas un détail qui grince? Ses pieds sont trop grands, ses ongles sont trop rouges, ses dents sont trop blanches, ses yeux sont flous, un ADN mal codé? Une erreur de leur part? Ils n'arrivent peut-être pas à programmer correctement l'imitation de la vie. Putain, c'est ça. Ils pensaient t'avoir, des gouttes de tétrahydropyrimidine dans un « rafraichissement » et tu gerbes tout le morceau mais t'es plus malin que ça, t'as su les démasquer ces enculés, 't'auront plus ça non, merde, ton beretta est resté de l'autre côté de l'Atlantique, bordel et si ils sont armés? c'est le piège parfait ce foutu cocon d'acier, t'es tombé dedans comme un débutant, un putain de bleu qui vient de se faire baiser, tu va cre... « Monsieur? Vous voulez quelque chose al... » « Va te faire foutre, salope, j'en veux pas! » J'me recroqueville contre le hublot, l'échine trempée d'une moiteur glacée, priant pour qu'elle ne tente rien, elle n'a peut-être pas remarqué que j'les ai démasqué, j'suis foutu, ô seigneur, ils ne m'avaient pas remarqué, faites qu'elle ne me fasse rien, qu'elle reparte bien gentiment, s'il vous plait, s'il vous plait...

***
« T'as une sale gueule Ilia, ça t'arrives de bouffer temps en temps? » Accolade qui me fait frôler un décollement de la plèvre. J'ai toujours eu du mal avec le personnel de Papa. Alors j'me tais et me contente de monter dans le 4x4 noir aux vitres teintées. Mon tatouage me gratte.

***
J'dépose une gerbe sur sa tombe. Chiale un peu. Remonte dans le 4x4.



< UPLOAD INTERUPT >


Je passe mes nuits derrière un écran pour tenter d'apaiser la peur. Celle qui me ronge. La peur de ne pas être à la hauteur, la peur de décevoir, la peur des autres, la peur du monde, juste une putain de peur qui me bouffe. Je meurs d'envie d'aller me coucher sans pouvoir cependant m'y résoudre. Aller dans ce putain de lit et fermer les yeux signifierait accepter demain. Et je ne veux pas. J'essaye de retenir désespérément le temps. Sans y parvenir. La réalité a un goût âcre qui m'écorche la langue. Ma paranoïa me paraît si douçâtre. J'ai sombré parce que je n'avais pas le choix. Échec et mat, baisé jusqu'à la garde. Je me dois juste de la sortir de là.


Dernière édition par Ilia M. Leonov le Mer 18 Jan - 18:17, édité 1 fois
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Heather L. Conway

Heather L. Conway




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MessageSujet: Re: THE GRID.   THE GRID. EmptyJeu 5 Jan - 17:46

FREYYYYY THE GRID. 3434240975 (ET TRON THE GRID. 3885959180 )
(dis moi si t'as besoin d'autres posts --> )
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MessageSujet: Re: THE GRID.   THE GRID. EmptyJeu 5 Jan - 18:04



Bienvenu par ici vieille catin tuberculo-yétiesque What a Face (j'te mangerai d'abord le petit doigt de pieds droits look)
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Ilia M. Leonov

Ilia M. Leonov




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MessageSujet: Re: THE GRID.   THE GRID. EmptyJeu 5 Jan - 18:08

Ouais, on le voit jamais ce pauvre rouquin ===> (nop, nop, c'est bon)

Trop aimable suppôt de Satan barbouilleux aux poils érectiles. J'me sens flattée, vraiment What a Face
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Karen Mova

Karen Mova




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MessageSujet: Re: THE GRID.   THE GRID. EmptyJeu 5 Jan - 18:15

Bienvenue THE GRID. 2833161931
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Noa Wheelock

Noa Wheelock




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MessageSujet: Re: THE GRID.   THE GRID. EmptyJeu 5 Jan - 18:18

DAFT PUNK. THE GRID. 2598960201 THE GRID. 2598960201
Rien que pour cela, je compte bien prendre le temps de parcourir ta fiche.
Bienvenue !
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Reno Sterv

Reno Sterv




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MessageSujet: Re: THE GRID.   THE GRID. EmptyJeu 5 Jan - 18:35

bienvenue :he:
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http://recordplayer-s.tumblr.com/
Esmeralda Rhodes

Esmeralda Rhodes




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MessageSujet: Re: THE GRID.   THE GRID. EmptyJeu 5 Jan - 19:17

TRON. THE GRID. 2598960201
bienvenue. THE GRID. 4244696355
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MessageSujet: Re: THE GRID.   THE GRID. EmptyJeu 5 Jan - 19:39

Bienvenue chez toi THE GRID. 2837247228
N'hésite pas à faire appel au staff au moindre souci, même si je vois que tu t'en sors déjà à merveille sans nous THE GRID. 3827031138
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Ilia M. Leonov

Ilia M. Leonov




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MessageSujet: Re: THE GRID.   THE GRID. EmptyJeu 5 Jan - 20:33

Haaan merci à tous THE GRID. 4244696355

J'vois qu'il y a d'autres fan des DP THE GRID. 3593322208
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Zero Easton

Zero Easton




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MessageSujet: Re: THE GRID.   THE GRID. EmptyJeu 5 Jan - 20:43

Bienvenue I love you Waouh, j'adore ce que tu as déjà écrit THE GRID. 2598960201 l'originalité et ta façon de le rédiger tombe Ilia promet d'être un personnage très intéressant, bon courage pour la suite I love you
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Ilia M. Leonov

Ilia M. Leonov




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MessageSujet: Re: THE GRID.   THE GRID. EmptyJeu 5 Jan - 21:00

Han merci beaucoup THE GRID. 4244696355 J'espère être à la hauteur du fo' I love you
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Zero Easton

Zero Easton




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MessageSujet: Re: THE GRID.   THE GRID. EmptyJeu 5 Jan - 21:03

Ilia M. Leonov a écrit:
J'espère être à la hauteur du fo' I love you
ne t'en fais pas, tu l'es déjà rien qu'avec ta fiche pas terminée THE GRID. 2598960201
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MessageSujet: Re: THE GRID.   THE GRID. EmptyJeu 5 Jan - 21:05

Ilia M. Leonov a écrit:
Han merci beaucoup THE GRID. 4244696355 J'espère être à la hauteur du fo' I love you

C'te fausse modeste syphilitique, alors qu't'as la fierté qu'éjacule vieille salope What a Face hehe
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Ilia M. Leonov

Ilia M. Leonov




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MessageSujet: Re: THE GRID.   THE GRID. EmptyJeu 5 Jan - 21:08

How merci encore Zero THE GRID. 4244696355

Et toi vielle reine des Abeilles, mon ego va te sodomiser, tu rigoleras moins va THE GRID. 3563782329
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MessageSujet: Re: THE GRID.   THE GRID. EmptyJeu 5 Jan - 21:12



C'est moi qu'tu traites de reine des abeilles ? moi ?! Fort bien, on verra qui fera sans clope jusqu'au week-end What a Face (puis tu te nourriras avec papi et mami hein THE GRID. 2184292159)
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Ilia M. Leonov

Ilia M. Leonov




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MessageSujet: Re: THE GRID.   THE GRID. EmptyJeu 5 Jan - 21:18

Azy direct le chantage, j'vais pleurer THE GRID. 2647544079
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MessageSujet: Re: THE GRID.   THE GRID. EmptyJeu 5 Jan - 21:19



Tu t'essuiera les cheveux à papi, fort pouvoir absorbant THE GRID. 2953299389
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Ilia M. Leonov

Ilia M. Leonov




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MessageSujet: Re: THE GRID.   THE GRID. EmptyJeu 5 Jan - 21:22

Tu veux que j'crève de psoriasis virulent (à poils érectiles)? Biatch.
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MessageSujet: Re: THE GRID.   THE GRID. EmptyDim 22 Jan - 1:38

Bon, les enfants, moi je commence à en avoir ras-la-touffette de ce forum. J'avais pas que ça à foutre de lire ta fiche, je pensais faire ça vite fait tu vois, mais comme d'hab, Endless me l'a mis profond. Parce que j'ai foutu mes écouteurs et ta musique à fond, la tronche contre l'écran blanchâtre, et que j'ai commencé à lire. Et ça a duré jusqu'à la fin. En changeant débilement de musique d'un index fébrile dès qu'on passait au paragraphe suivant. Alors dis-moi, ton vrai nom, c'est quoi? Andy Wachowski, tu es démasqué, sort de ce pseudo stupide.

Concernant une étude détaillée de ces conneries. Perso, je suis totalement dans le délire. D'abord, j'aimerais te vouer un culte discret concernant ton sens de la mise en scène: l'alliance de la musique et du texte est époustouflante, presque choquante. Tout correspond, et j'ai noté ce moment grandiose: à 1:22 la musique commence à prendre une tournure évolutive, et je suis en train de lire nous grandissons, etc. Dans le genre je te vends du rêve, tu déconnes vraiment pas.
Ta maitrise des adjectifs est sidérante. D'habitude, trop d'adjectif tue l'adjectif, le texte pèse trop lourd, on a trop d'images à la fois, c'est gerbant et puéril, en plus, comme si le mec avait pas pu choisir, tu sais. Dans ton texte, c'est l'inverse. Oui, ça déborde d'adjectifs, et chaque mot a son image, et chaque image a son importance qui se matérialise dans le cerveau. J'ai vu, tour à tour, Gollum dans le nous schizophrénique et paranoïaque, j'ai vu Matrix, dans ces surnoms absolument géniaux donnés aux entités de la machine vivante (et là, laisse moi te dire qu'il va falloir donner vie à l'Artiste, je sais pas comment, mais il va absolument falloir que Soul débarque devant Ilia en murmurant un Mister Leonov façon Agent Smith), j'ai enfin vu le Labyrinthe de Pan dans ta bête finale capable de se dédoubler. Tu as réussi à me faire voir en quelques lignes les films les plus excellents du siècle, alors déjà, bon, voilà, mais tu as réussi à me les faire voir tout en t'en démarquant. Car l'histoire n'avait jamais rien à voir, directement, avec ces trois oeuvres.

Je note ici une phrase totalement géniale que je dois relever sinon, psychologiquement, j'irais mal: chaque jour devenait le théâtre d'une baise frénétique, qui ravageait les cuisses corrompues de la rationalité.

Le fait que tu aies intégré la viande noire à ton histoire m'a fait plaisir comme tu peux pas imaginer, et ça fait de toi le membre le plus baisable du mois, réjouis-toi. Tu l'as compris, à côté de toi on se sent tout petit, et outre l'admiration éperdue que je porte à ta façon d'écrire, à ton récit, à ton personnage (la sentence finale à propos de sa peur de la vie, j'ai pas de mot, l'impression d'avoir ce personnage en moi depuis que j'ai lu la fiche), j'espère quand même avoir le joie d'écrire avec toi.

Validé, par Zeus!
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Ilia M. Leonov

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MessageSujet: Re: THE GRID.   THE GRID. EmptyDim 22 Jan - 19:58

Wow, je reste sans voix, j'étais loin de penser que ma fiche plairait autant THE GRID. 2647544079 ( surtout à quelqu'un qui écrit aussi bien , j't'assure que c'est moi qui m'sens petite à côté de toi ==> - ouais j'supporte Cam tous les jours - qui va m'tuer si elle repasse par ici What a Face - alors j'entends pas mal d'éloges à ton sujet et j'peux qu'approuver ===> -)

Quant au coup de la viande noire, en grande fan de B., j'pouvais que trouver ça génial de l'avoir intégré à ce contexte déjà si riche, si inspirant et ça m'a vraiment donné envie d'en faire une part vivante de la paranoïa du rouquin. (Et j'suis totalement d'accord pour le délire sur l'Artiste, j'ai ri intérieurement en imaginant la scène ==>) Bref, tout ça pour dire merci de cette validation détaillée qui fait vraiment plaisir THE GRID. 4244696355
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